Victoire logique des Cigognes qui, pour la première fois de la saison, ne sont plus relégables Stade olympique de Béja, temps printanier, pelouse moyenne, public nombreux. Olympique de Béja bat Avenir Sportif de La Marsa (2-0). Score à la mi-temps (1-0). Buts de Atef Mezni 30' et Seifallah Mahjoubi sur penalty 62' pour l'OB Arbitrage de Sadok Selmi Avertissement : Walid Dhaouadi 61' (ASM) Formation des équipes : OB : Kais Amdouni, Mezni, Nefzi, Ayari, Mahjoubi, Khalil Jelassi (Ouerhani 63'), Hamza Jelassi (Bejaoui 77'), Mansouri, Youssef Trabelsi, Belghoul (Selliti 63'), Missaoui (cap.) ASM : Youssef Trabelsi, Laâbidi (Belarbi 63'), Hnid, Dhaouadi, Mersni, Ben Messaoud (cap.), Talla, Guerbouj (Daou 35'), Touati, Moussa, Abbès (Azaiez Mekki 42') Des changements dans les files nordistes par rapport à l'équipe qui a ramené un nul flatteur face à l'EST. L'entraîneur Mohamed Kouki procède à un turnover en écartant du onze rentrant Mhamedi, Selliti et Ouerhani, sur le banc hier. Saddam Ben Aziza, gravement blessé dimanche dernier, est relevé par Mahjoubi. Les Banlieusards ont affaire à une sorte de bête noire qui leur avait fait subir leur première défaite de la saison (3-2) au match aller. Et cette impression de scoumoune se confirme d'entrée de jeu lorsque la transversale s'oppose au tir de Bilel Ben Messaoud qui est détourné du bout des doigts par le gardien local Kais Amdouni sur sa transversale (11'). Autres signes contrariants du destin: alors que les Cigognes mènent (1-0), Ben Messaoud, encore lui, décoche une de ses frappes terribles sur le montant (36'). Ou encore la blessure du maître-artilleur, Alaâ Abbès qui l'a contraint à sortir après seulement 35 minutes de jeu. Il faut dire que les locaux eurent leur part de malchance paradoxalement par le biais de leur homme le plus dangereux et le plus en réussite cette saison, Nabil Missaoui qui a jeté au vent deux très belles occasions à la 18' et à la première minute des arrêts de jeu de cette première période lorsque, seul devant le keeper vert et jaune, Youssef Trabelsi, il perd inexplicablement par deux fois son duel. En tout cas, cela ne lui ressemble pas, d'autant qu'au match aller, il s'avéra le bourreau des gars du Safsaf en réussissant un doublé. Par contre, la réussite, c'est Atef Mezni, un attaquant reconverti en latéral depuis son arrivée de Jendouba en compagnie de Hamza Jelassi, qui va la croiser à la demi-heure de jeu. Un corner de Fakher Mansouri est repris victorieusement par le défenseur droit dans les filets de Youssef Trabelsi. Un but qui va libérer l'Olympique. La psychose, loin derrière De retour des vestiaires, Moussa, servi par Ben Messaoud, donne le ton des intentions des Marsois qui jouent sans grosse pression compte tenu de leur classement flatteur. Les Béjaois, tout en rouge hier, se retranchent dans leur surface, ne laissant devant qu'un Missaoui déjà marqué de très près par Moâtez Mersni. Et cela leur réussit fort bien au bout du compte puisque, on le sait, Missaoui raffole des espaces. Après un long raid, il sert dans la surface de réparation Marwane Belghoul qui est bousculé par Walid Dhaouadi. Le penalty est transformé par Seifallah Mahjoubi, le spécialiste qui en est à son 4e coup de réparation réussi (62'). La psychose des penalties ratés est laissée loin derrière. Les visiteurs ont failli réduire l'écart à la 86' par l'intermédiaire de Sofiène Moussa, lequel anticipe de la tête Kais Amdouni dont on connaît la fébrilité sur ce genre de ballons, mais sa déviation n'est pas cadrée. En toute fin de rencontre, Selliti servi par Mansouri rate l'occasion de donner au succès des siens l'allure d'un triomphe. Mais les Olympiens étaient déjà repus. Ils poursuivent avec patience et sans s'affoler leur remontée au classement. L'entraîneur marsois Adel Sellimi, tout en reconnaissant la supériorité locale notamment au second half, déplorait «après le match l'absence de réussite dans la dernière touche». Quant à Mohamed Kouki, il appelle ses joueurs à rester concentrés et annonce un nouveau turnover dimanche à Bizerte.