Destiné aux régions intérieures, le projet améliorera la rentabilité des stations d'assainissement dont le réseau sera renforcé L'Assemblée nationale constituante (ANC) a adopté, hier, un projet de loi ratifiant l'échange de mémorandums entre la Tunisie et le Japon et une lettre de garantie, signés en 2013, par l'Office national de l'assainissement (ONAS) et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour le cofinancement d'un projet d'amélioration des ouvrages hydrauliques dans les régions intérieures. Le montant du prêt, remboursable sur 25 ans, dont 7 ans de grâce, s'élève à 213 millions de dinars (10,871 milliards de yens japonais) avec un taux d'intérêt de 1,2% pour les travaux et de 0,01% pour les études. Le même prêt aidera à réaliser un projet d'extension et de réhabilitation des ouvrages d'assainissement dans 10 gouvernorats (Béja, Siliana, Bizerte, Jendouba, Le Kef, Kasserine, Sidi Bouzid, Sfax et Kébili). L'objectif du projet, qui arrivera à terme en 2019, est d'augmenter la rentabilité des stations d'assainissement à Béja, Jendouba, Medjez El Bab et Tabarka, lesquelles ont atteint leur capacité maximale de traitement des eaux. Extension des réseaux d'assainissement Autres objectifs du projet : l'amélioration de la qualité des eaux traitées conformément aux normes requises et l'amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens à travers la mise à niveau et l'extension des réseaux d'assainissement et l'augmentation de la capacité de rétention des stations d'assainissement concernées par le projet à 42.720 m3 par jour à l'horizon 2019 contre 20.570 m3 actuellement. Le projet permettra également de renforcer le taux de raccordement au réseau public d'assainissement dans les villes ciblées et d'améliorer la compétitivité et le potentiel technique de l'ONAS, outre l'amélioration des conditions environnementales des habitants dont le nombre est estimé à 2,1 millions. Autre avantage du projet, l'amélioration de la qualité des eaux traitées pour leur exploitation dans l'irrigation, et ce, dans le cadre d'une stratégie nationale de mobilisation des ressources en eaux non conventionnelles.