et rappelle le principe fondamental de l'inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires, et les obligations des gouvernements des pays hôtes Les membres du Conseil de sécurité ont condamné, jeudi, dans les termes les plus forts les attentats terroristes contre les ambassades d'Egypte et des Emirats Arabes Unis à Tripoli, en Libye, le 13 novembre. Ils ont, par ailleurs, condamné tous les actes de violence contre des locaux diplomatiques, qui mettent en danger la vie d'innocents et peuvent sérieusement entraver le travail normal des représentants diplomatiques et officiels. Les 15 Etats membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé que «le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l'une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quelles que soient leurs motivations, quand et par qui que ce soit commis», lit-on dans une note adressée aux correspondants internationaux. Ils ont aussi insisté sur «la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations unies et toutes les obligations en vertu du droit international, en particulier les droits internationaux relatifs aux réfugiés et le droit humanitaire, les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par des des actes terroristes», tout en soulignant «la nécessité de traduire les auteurs de ces actes en justice». Enfin, le Conseil de sécurité a rappelé le principe fondamental de l'inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires, et les obligations des gouvernements des pays hôtes, notamment en vertu de la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et la convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les locaux diplomatiques et consulaires pour qu'ils ne soient envahis ou endommagés, et d'éviter toute perturbation de la paix de ces missions ou dépréciation de leur dignité, et d'empêcher toute atteinte aux agents diplomatiques et consulaires.