Avec l'élection de Faouzia Ben Fodha-Chaar, seconde vice-présidente de l'ARP à 150 voix, après celle de Abdelfattah Mourou à la première vice-présidence et Mohamd Ennaceur à la présidence, nous tombons pile dans la stricte représentativité issue des élections législatives. Une configuration à laquelle personne ne semble pourtant avoir pensé au cours des derniers jours où les spéculations ont tourné pratiquement à de la science-fiction. Et, en vérité, il s'agit là apparemment de bonnes nouvelles puisque nous en sommes, de facto, dans un système d'équilibre des forces au sein de l'Assemblée des représentants du peuple. Apparemment, parce que l'ARP n'est pas détachée de ce qui se passe partout ailleurs en Tunisie et qu'une surprise peut éclater à tout moment.