Hier soir, les négociations entre le ministère de l'Education et le syndicat général de l'enseignement secondaire se sont poursuivies sans aboutir à un résultat positif. Le but était d'arriver à désamorcer la crise qui s'est déclarée entre les deux parties. Le syndicat général de l'enseignement secondaire avait, en effet, décrété une grève illimitée à partir du 8 décembre pour, dit-il, dissuader le ministère de l'Education d'appliquer la mesure visant à prélever les deux jours de grève des 26 et 27 novembre dernier. Le ministère avait, plus tôt, affirmé qu'il n'avait opéré aucun prélèvement d'autant que les salaires ne seront servis qu'à la fin du mois et non au début. Mais le syndicat affirme, de son côté, que des Commissariats régionaux comme Ben Arous ou Sousse ont déjà effectué ces prélèvements. Pourtant et selon le syndicat, il existe un accord en date du 8 mars 2013 qui stipule que le ministère ne devrait pas opérer des retraits sur salaire avant le règlement des problèmes en suspens. Par conséquent, le syndicat général de l'enseignement secondaire est déterminé à pousser les professeurs à faire grève et boycotter les examens de la fin du premier trimestre. Ces examens commencent, justement, le lundi 8 décembre. Du coup, un million de collégiens et de lycéens seront obligés de rester dans l'expectative en attendant que les parties en conflit trouvent une solution.