Les travaux de la Commission nationale de réforme de l'enseignement supérieur vont bon train. Une réunion du Conseil des universités en a examiné l'évolution en vue de la finalisation. Le suivi des travaux concernant la réforme de l'enseignement supérieur est devenu périodique et soutenu. La Commission nationale chargée de mener cette tâche, et qui est composée de tous les intervenants, continue de respecter l'échéancier établi précédemment. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC (Mesrstic) suit de près ces travaux et ne manque pas de souligner la nécessité de parachever le projet dans les délais. Soit à la fin de cette année. C'est, justement, l'un des principaux sujets de la dernière réunion du Conseil des universités qui a eu lieu la semaine dernière. Un aréopage de responsables a assisté à cette rencontre périodique dont, notamment, les présidents des universités, les directeurs généraux des offices des œuvres universitaires, les conseillers et les directeurs généraux des services centraux. Les discussions ont porté, entre autres, sur l'avancement des travaux concernant la réforme de l'enseignement supérieur ainsi que la question de la transformation des institutions universitaires d'enseignement supérieur en établissements publics à caractère technologique et scientifique. A ce propos, les autorités ont réaffirmé leur engagement à assurer cette transition par l'aménagement d'un cadre législatif approprié, l'élaboration d'un plan d'action aux contours clairs, susceptible d'aider les universités à se doter d'une plus grande autonomie et à sortir de la bureaucratie et de la centralisation. Enseignement supérieur privé Un autre point a été au centre du débat. Il s'agit de la situation de l'enseignement supérieur privé. Il a été convenu de créer une Commission qui regroupera des représentants de l'administration centrale et des différentes institutions d'enseignement supérieur privé et public. Le rôle de cette structure serait d'étudier la problématique qui se pose au secteur. D'ailleurs, ce dernier occupe une place de plus en plus importante et s'affirme chaque jour. Sa contribution à la réputation de l'enseignement supérieur n'est plus à démontrer puisqu'il ne cesse d'attirer, non seulement des Tunisiens, mais, également, des étudiants étrangers et, en particulier, africains. L'étude du volet des œuvres universitaires a permis de passer en revue les questions d'actualité touchant à l'amélioration des prestations fournies aux étudiants. Des efforts seront consentis pour pousser de l'avant l'action visant à offrir au public estudiantin les meilleurs services et une restauration qui répondent aux critères d'hygiène et de qualité. Et, comme cette année a été placée sous le signe de « l'année des œuvres universitaires », tout sera fait pour impulser les activités culturelles et sportives en concertation avec les autres intervenants.