Le tribunal de première instance de Tunis I a décidé de nommer trois administrateurs judiciaires en vue de recueillir tous les documents et archives dont dispose la Commission Nationale d'Investigation sur les Faits de Corruption et de Malversation. Cette décision a tété prise à la demande des avocats dans le cadre de l'affaire dite du « Livre Noir » élaboré par la Présidence de République. Le premier conseiller du président de la république, Mohaed Hnid a qualifié mercredi l'ouvrage de « rapport» établi à partir de documents disponibles à la présidence qui était destiné uniquement à la justice, à l'ANC et aux syndicats de journalistes. Son fuitage a-t-il dit visait à nuire à l'institution de la présidence.