Pelouse en bon état Temps agréable et ciel dégagé (23°) Assistance très nombreuse Arbitrage : Youssef Sraïri assisté de Kamel Hammami et Mourad Achour. Arbitres supplémentaires : A. Badri et O. Ben Ishak. 4ème arbitre : Jalel Sahbani. Avertissements : F. Ben Youssef, A. Badri, C. Dhaouadi (EST) – A. Jmel, G. Abderazek, I. Msakni, A. Brigui (ESS) Buts : G. Chaâlali (14'), A. Machani (30'), Y. Khenissi (50') pour l'EST Expulsions : A. Brigui (ESS) Formations : ES Sahel : E. Mathlouthi, R. Bedoui, G. Abderrazzek, A. Jemal, Z. Boughattas, A. Ben Amor, H. Lahmar, A. Brigui, H. Msakni, K. Bangoura, D. Acosta. ES Tunis : M. Ben Cherifia, I. Mbarki, K. Chammam, C. Dhaouadi, A. Machani, F. Coulibaly, G. Chaâlali, F. Sassi, A. Badri, F. Ben Youssef, Y. Khenissi. Remplacements : ESS : Z. Dhaouadi à la place d'I. Msakni, W. Kechrida à la place de K. Bangoura, E. Sfaxi à la place de H. Lahmar. EST : S. Bguir à la place de Y. Khenissi, A. Rejaïbi à la place d'A. Badri et B. Mejri à la place de F. Ben Youssef L'EST n'a nullement volé sa large victoire hier sur la pelouse du stade olympique de Radés après une prestation de grande qualité ponctuée par trois buts de belles factures, face à une équipe étoilée qui n'a trouvé aucune solution pour détourner les plans mis en place par Faouzi Benzarti comptant en cela sur un entrejeu très riche en individualité et performant collectivement qui a largement étouffé son adversaire méconnaissable. Les deux entraineurs n'ont pris aucun risque au départ, et Benzarti comme Velud ont opté pour leurs joueurs les plus en forme du moment pour constituer leur équipe respective. Le match a commencé avec plus de 15 minutes de retard lorsque le président de l'ESS, Ridha Charfeddine a refusé de quitter le banc des remplaçants comme l'ont souhaité les responsables de l'EST. Les tractations ont fini par la sortie du président étoilé et le match a commencé sous fond de tension. C'est l'EST qui a donné le coup d'envoi, et Iheb Mbariki sur le flanc droit a créé la première occasion pour l'EST. Cette action a montré l'option des protégés de Benzarti qui se sont montrés très appliqués à l'entrejeu, mais celui de l'EST a été le plus actif durant une bonne quinzaine de minutes en exerçant un pressing sur le porteur du ballon ce qui a perturbé les étoilés qui ont donné la priorité à la couverture défensive. La supériorité territoriale de l'EST a été couronnée le plus logiquement du monde à la 14ème minute lorsque Ghaliane Chaâlani à l'entrée de la zone de réparation et libre de tout marquage, contrôle son ballon et fusille Mathlouthi pour donner l'avantage à l'EST. Ce but a fait bougé les étoilés décidés à refaire leur retard, qui sont partis à l'assaut des bois de Ben Cherifia pour la première fois à la 17ème minute, mais le corner tiré par Lahmar n'a pas eu de suite. Mais le rythme a très vite baissé et les étoilés ont eu du mal à faire sortir le ballon de leur zone optant pour les longues balles au grand bonheur de Dhaouadi et Machani. Ce dernier ne s'est pas contenté de son rôle défensif, mais a été le second buteur de la soirée reprenant de la tête dans les filets de Mathlouthi, une balle exécutée par Chaâlali à la 30ème minute. Avec deux buts d'avance, l'EST a cherché à profiter du désarroi de son adversaire et Ben Youssef était à deux doigts de tripler la marque n'était sa glissade devant les buts de Mathlouthi (40'). L'EST a terminé la première mi-temps avec beaucoup de facilité face à des étoilés surpris par la tournure de la rencontre et qui ont failli encaisser un troisième but sur une reprise de la tête de Coulibaly sur un centre précis de Fejani Sassi (42'). Durant toute la premiè période de jeu, l'EST a contrôlé le jeu à sa guise et aurait pu terminer les 45 premières minutes avec un avantage plus consistant, grâce à la mobilité de Chaâlali, la virtuosité d'Anis Badri et la générosité de Ferjani Sassi, alors qu'en face, l'ESS a cafouillé et n'a pas trouvé les solutions adéquates pour détourner le blocus haut adverse. De retour des vestiaires, Velud qui n'a plus rien à perdre a joué la carte de Zouheir Dhaouadi en renfort à Acosta, prenant le risque de dégarnir son milieu de terrain en faisant sortir Iheb Msakni. En face Faouzi Benzarti a continué à faire confiance aux mêmes joueurs et a eu raison puisque après moins de 5 minutes, une passe dans le dos de Ghazi Abderazek, a permis à Yassine Khenissi de croisé son tir à partir du flanc gauche pour marquer le troisième but de l'EST et tuer pratiquement le match (50'). Libérés de toute pression, les espérantistes ont été à deux doigts de tripler la marque, mais le tir de Ben Youssef a été détourné en corner par Jmel. La pression exercée par l'EST a pris de l'ampleur au fil des minutes surtout après l'expulsion d'Alaya Brigui pour somme d'avertissements. Les 15 dernières minutes ont tournés à l'exhibition de la part des espérantistes plus inspirés, et en supériorité numérique après l'expulsion de Brigui et qui auraient pu toucher les filets étoilés au moins en deux autres occasions lorsque Mbarki servi par Ben Youssef trouve Bedoui à l'interception, et lorsque le même Ben Youssef se fait stopper irrégulièrement par Bougahttas sans que l'arbitre ne lui accorde un penalty paru évident (78'). L'EST a eu le mérite de la pas baisser le rythme et a continué à adopter le pressing haut n'a laissé aucune chance à son adversaire de revenir au score ni même de réduire la marque. Rafik BEN ARFA Curiosités -Les joueurs de handball de l'Espérance de Tunis étaient au rendez-vous hier et ont fêté le titre de champion remporté avant-hier et haut la main face à l'Etoile du sahel. La coupe remporté par la section volleyball était, elle aussi, fièrement exhibé. -Un podium était installé pour la remise du titre de champion. On a mis les moyens pour que la fête soit totale. Un seul hic ! On a tout installé quelques deux heures avant le match et on a même fait une répétition à heures du match en installant ce même podium sur la pelouse du stade de Radès, au risque de l'abimer. Curieux ! -On a vu grand pour la « Dakhla ». Le thème était historique et on voulait surtout mettre en valeur le passé du club « Sang et Or » en comparant les titres remportés par les uns et les autres. -Ceux qui sont venus assez tôt pour éviter le trafic et l'attente n'ont pas eu la vie facile et ne pouvaient se désaltérer sans y mettre le prix. Les boissons gazeuses (33cl) étaient à deux dinars cinq cents alors que les sandwiches, sans saveur et, à la limite, infectes, étaient à trois dinars. -Les arbitres, en civil et habillés de la même façon, ont fait leur apparition sur la pelouse du stade de Radès à deux heures du match pour voir l'état des filets et celui de la pelouse. Dire que le stade de Radès était plein de couleurs est un euphémisme. Un public rouge et jaune, « Sang et or » en or qui a pris sa place dans les gradins assez tôt. A trois heures du coup d'envoi du choc EST-ESS, tout était prêt... -Côté étoilé, on a compté un peu plus de 1500 supporters. Ils ont donné de la voix et prirent place dans les virages réservés habituellement aux visiteurs ! -Les joueurs de l'Etoile du Sahel furent les premiers à fouler la pelouse du stade de Radès sous les applaudissements de leurs inconditionnels. Il va sans dire qu'ils ont été copieusement hués par les supporters de l'Espérance -Devant le tunnel que prennent les joueurs pour fouler la pelouse, la foule était immense. Entre agents de l'ordre, responsables de l'organisation, photographes, journalistes... on s'emmêle les pinceaux. Heureusement qu'au coup d'envoi du match, chacun avait pris sa place. -Moez Ben Cherifia fut le premier à commencer la séance d'échauffement d'avant-match. Il était avec l'autre gardien Ali Jmal et Jean Jacques Tizié !Le reste de l'équipe a suivi dix minutes plus tard, soit 15h20 exactement. Ils furent suivis par ceux de l'Etoile à 15h25 ! -La tribune de presse était pleine comme un œuf. A part quelques intrus, et c'est inévitable, les conditions de travail étaient bonnes... notre ami et Collègue Lotfi Larguet nous a fait savoir qu'en ce qui concerne les accréditations, on a même refusé du monde à cause de la capacité d'accueil de la tribune de presse qui ne pouvait contenir plus de journalistes. Mourad AYARI