Le malaise économique dont souffre notre pays n'est pas à cacher. L'économie nationale connait un moment très difficile de son histoire. Les observateurs le constatent, les membres du gouvernement ne peuvent le nier et les chiffres le démontrent. Un déficit budgétaire alarmant, un taux d'endettement voisinant les 60 % du PIB et un pouvoir d'achat détérioré. Face à cette situation critique avons nous pris les mesures adéquates et cherché les solutions appropriées pour faire sortir notre pays de La crise et relever ces défis avec rigueur et détermination ? s'interrogent certains ? L'évaluation de ces années de braise se fait- elle d'une manière sage et loin des surenchères politiques se demandent d'autres? Les points de vue et les opinions divergent, de ce fait les réponses sont loin de faire l'unanimité. A cet effet, certains experts ont fortement critiqué la politique économique adoptée par les gouvernements qui se sont succédé après la révolution notamment sur le plan financier. Une politique qui repose essentiellement sur l'endettement massif à travers un recours excessif aux emprunts sur les marchés financiers internationaux contre le versement des taux d'intérêt assez élevé. Refinancement bancaire et les tensions inflationnistes D'un autre côté un refinancement de la Banque centrale dont le volume ne cesse de connaître des courbes ascendantes voire inquiétantes. Le 4 juillet il se situait à 10 millions de dinars un record historique. Ces liquidités injectées dans le secteur ont généré des tensions inflationnistes, ont affecté notre pouvoir d'achat et ont contribué à l'élargissement de notre déficit commercial. "Une création monétaire qui ne correspond à aucune activité économique, qui ne correspond à aucune création de richesse. C'est la planche à billets qui fonctionne à fonds et qui détériore tous les grands équilibres économiques de la Tunisie " a expliqué l'expert Ezzeddine Saidane. Il est allé auparavant même à douter de la capacité de la Tunisie de rembourser ses dettes et d'honorer ses engagements. La souveraineté de la Tunisie a été ainsi mise en question. « Avons-nous le droit de compromettre l'avenir de nos enfants ? », s'est-il interrogé. Quant à Mr Moez EL Joudi expert homme médiatique connu par ses positions hostiles vis-à-vis de la politique poursuivie par l'institut d'émission et à son mode de gouvernance a tiré la sonnette d'alarme suite à la signature le 06 juillet d'une convention du crédit syndiqué de 250 millions d 'euro entre le ministère des finances et 13 banques pour financer le budget de l''Etat « Voilà où nous en sommes ! Au lieu que les banques financent l'économie réelle, l'investissement des PME et la consommation des ménages qui sont les vrais moteurs de la croissance économique, elles sont amenées à financer le déficit budgétaire dont la raison principale est une mauvaise gestion chronique des deniers publics », a t-il précisé. En revanche et pour y voir plus clair certains financiers et experts ne partagent pas ses propos, ils vont plus loin ils considèrent que ces critiques sont confuses et dénuées de tout fondement. En effet les crédits et contrairement à ce que l'on pense, sont nécessaires pour accorder au pays une marge de manœuvre afin de relancer la croissance. Une autre source confirme que d'une part la Tunisie est loin de faire partie des pays surendettés. Il est vrai qu'il avoisine le taux de 63 % du PIB mais faut- il rappeler qu'il est beaucoup moins élevé que celui d'autres pays développés qui dépasse les 100%. ? Cette même source reconnaît que cette hausse provient de sa progression exponentielle ayant eu lieu après la révolution suite aux revendications sociales, elle est donc une résultante automatique d'un cumul de déficits budgétaires que notre pays a connu depuis longtemps, comme tous les pays du monde, à l'exception des monarchies du Golfe. Ajoute la même source. Il est à signaler que notre taux est le même que celui du Maroc, pays voisin, qui n'a pas connu une révolution et dont la situation économique est meilleure que la nôtre. Quant à la politique monétaire accusée d'être expansionniste et inflationniste adoptée par la Banque Centrale il y a lieu de rappeler la position de Mohamed Skima haut cadre à la Banque, il nous a fait savoir que les interventions de l'institut d'émission sur le marché monétaire se font d'une manière scientifique et étudiée. Concernant la critique de la convention de la signature des crédits syndiquée, elle est infondée elle revêt un aspect populiste car cette mesure s' est établie dans les règles de l'art conformément aux lois. Certains pionniers de la Banque Centrale ont nié que cette mesure est une première affirmant qu'elle avait eu lieu auparavant. C'est un financement sain, car ces banques ont le droit absolu de bien gérer les avoirs de leurs créanciers non résidents en les prêtant à l'Etat qui est un bon payeur. Ces banques ont privilégié l'intérêt les intérêts de leurs actionnaires à travers un placement dont le risque est inexistant. L'Etat est un agent économique fiable et crédible. Ces fonds ont été retirés des banques de leurs comptes à terme ou à vue? C'est un problème qui ne mérite pas d'être évoqué car il s'agit d'un pool bancaire dont les équilibres ne seraient pas perturbés par ce prêt d'autant plus que les banques qui y ont participé disposent, du moins durant cette période de moyens financiers considérables. La caisse générale aura la possibilité d'épargner entre 15 et 17 millions d'euros chaque année Quant à l'Etat cette mesure lui donne une bouffée d'oxygène et lui permet d'honorer ses engagements vis à vis de l'extérieur. "Au vu des taux d'intérêt proposés par chacune des banques, il s'agit d'une meilleure option par rapport à un marché international qui propose un taux plus élevé au dessous de 4% au minimum. Ainsi la caisse générale aura la possibilité d'épargner entre 15 et 17 millions d'euros chaque année précise le directeur général des réserves et des marchés à la Banque centrale Bechir Trabelsi. En conclusion, nous pourrions dire que le problème ne réside pas dans l'endettement. Mais s'agit-il d'un endettement sain ou non? " L'essentiel est de savoir quand s'endetter et comment s'endetter ? Le montant volumineux de refinancement devrait être allégé. Les superviseurs de la Banque centrale auront certainement du pain sur la planche. Un nouveau City Store BMW/MINI aux Berges du Lac La société Ben Jemâa Motors, concessionnaire officiel des marques BMW et MINI en Tunisie, a inauguré jeudi dernier son tout nouveau City Store situé sur les Berges du Lac à Tunis. En 2016, Ben Jemâa Motors a adhéré au programme mis en place par le Groupe BMW au profit de tous les importateurs à travers le monde. Celui-ci comporte plusieurs axes qui seront déployés sur plusieurs étapes dont fait partie l'ouverture du City Store de Tunis Les Berges du Lac. Il s'agit en fait d'un nouveau point de vente pour les véhicules BMW et MINI qui s'inscrit dans la stratégie de Ben Jemâa Motors de développer son réseau afin de se rapprocher de sa clientèle et lui fournir des services de proximité. Le nouveau City Store, le premier concept mis en œuvre en Afrique, concentre la vivacité créative de la marque dans toute sa superbe. Il couvre une superficie de 300 m2 et a été développé dans le cadre du programme « Future Retail » initié par le Groupe BMW auquel a adhéré Ben Jemâa Motors dans le but d'améliorer toujours plus la qualité de ses services en concession et s'assurer que la satisfaction de la clientèle se situe au niveau de l'excellence.