Agressivité et esprit tribal On se demande comment les Tunisiens qui ont, toujours, fait preuve de sagesse et de pondération arrivent à commettre des abominations et des actes répréhensibles sensés être sanctionnés par la loi. L'animosité, l'agressivité et l'esprit du tribalisme et du régionalisme connaissent, actuellement, un montée en flèche et est devenu monnaie courante. Cela est reflété par l'un des exemples qui est le suivant. Cela s'est passé dans la soirée du mardi 25 juillet 2017, après une collision entre une voiture appartenant à un habitant du groupe Ouled Mohamed et la moto d'un jeune d'Ouled Mbarek, avec, seulement et heureusement que des dégâts matériels. Pourtant, les jeunes des deux clans familiaux sont arrivés aux mains et se sont bagarrés à l'arme blanche. La police a dû intervenir pour mettre fin à cette bagarre générale qui a fait 9 blessés, avec un jeune qui est dans le coma. Les agents ont arrêté 4 jeunes et le calme n'est revenu dans la délégation qu'à l'aube de la journée suivante. Un peu de transparence ne nuit pas On nous rabat, tous les jours d'histoires de corruption, de malversation et d'autres méfaits, sans donner de détail sur ces affaires dont certaines sont entre les mains de la justice. Cette fois-ci c'est celle d'un ancien ministre du Commerce, selon certaines sources, qui serait sur le point de prendre une place vacante dans le gouvernement de Youssef Chahed. Ce ministre serait accusé de malversations à la suite de méfaits de son illustre épouse qui aurait recruté neuf femmes de ménage pour le département dirigé par son mari, avec un salaire de 1000 dinars chacune. La humble dulcinée faisait verser ces salaires dans un compte bancaire et avec des procurations de ces femmes de ménage, elle s'appropriait l'argent et ne leur versait que la modique somme de 120 dinars. Des accusations, certes, graves, mais on doit être éclairés sur ces méfaits, s'ils sont vrais, en dévoilant les identités, comme première sanction à ce couple de corrompus, puisqu'il est sûr que l'époux est au courant de la manigance, si manigance il y a. Non assistance à personne en danger L'argent a pris le pas dans toutes les relations avec le citoyen et nombreux sont les cas où certains profitent de situations où ce citoyen n'a pas vraiment le choix. Les pratiques malfaisantes se sont étendus jusqu'au secteur médical, comme le rapporte le journal en ligne Kapitalis qui a indique que la mère de Mohamed Ouelhazi, secrétaire général du syndicat des agents de la police municipale, a eu des douleurs aiguës au ventre vers 3 heures du matin et que, selon son fils, qui l'a emmenée aux urgences de la clinique El-Manar, l'administration lui a demandé un chèque de garantie avant de la prendre en charge. Ce dernier expliqué avoir proposé de l'argent liquide qu'il pouvait avancer, avant d'aller chercher son chéquier au domicile familial à la cité Ibn Khaldoun pour chercher son chéquier. Entretemps, les médecins avaient examiné sa mère et diagnostiqué une occlusion intestinale, en précisant qu'une opération d'urgence est nécessaire, mais ils n'ont rien fait pour la soulager, car il a fallu attendre... le chèque de garantie. Conséquence, la malade n'a pas été opérée et n'a pas tardé à rendre l'âme, à cause du temps perdu à cause cette pratique qui met la vie des gens en danger. Les agents de la clinique ose doivent, certes, de respecter les directives des propriétaires, mais doivent prendre en compte que la non-assistance à personne en danger est punie par la loi. A qui peut-on imputer cette faute, alors que les médecins ont ausculté la malade et diagnostiqué un mal mortel ? Grève des minoteries à partir d'aujourd'hui Bien que ce soit l'été et que les citoyens sont occupés par leurs vacances estivales. Toutefois, certains secteurs sont dans des situations d'urgence ou veulent faire pression sur le gouvernement. C'est le cas de la Chambre nationale des minoteries tunisiennes, relevant de l'UTICA, qui a décidé, hier, d'observer une grève, à partir d'aujourd'hui. Une correspondance dans ce sens a été envoyée, le 17 juillet, à l'autorité de tutelle, précise la chambre dans un communiqué publié, hier. Et d'ajouter que cette décision a été prise car l'autorité de tutelle n'a pas honoré son engagement; à savoir la résolution des problématiques relatives au secteur, dans un délai ne dépassant pas 15 jours. A rappeler que la chambre a décidé le 12 juillet, de suspendre sa décision d'arrêt d'activité des minoteries, entamé le 8 juin 2017, après la compréhension qu'elle a relevée et la promesse de mettre en œuvre ce qui a été convenu pour résoudre les problématiques relatives au secteur, dans un délai ne dépassant pas 15 jours. Des problèmes de sécurité Une nouvelle mode commence à apparaître, avec le refus des forces de l'ordre d'assurer la sécurité de certains spectacles de l'été, en raison de différends avec des artistes qui les ont insultés, ridiculisés ou qui ne sont pas à leur goût. Toutefois, les responsables des forces de sécurité tunisienne se doivent de faire comprendre à leurs subordonnés que la sécurité du public ne doit pas dépendre de ces problèmes-là et que leur devoir est de veiller au grain pour que tout se passe de la meilleure manière dans le pays, au moment où la Tunisie a besoin de toutes ses potentialités pour montrer à l'opinion internationale qu'il est bon de vivre en Tunisie et de la visiter. L'appel du devoir n'est pas une mince affaire, l'esprit patriotique doit prédominer et ce n'est pas un différend entre des personnes ou des groupes qui peuvent faire obstacle à ce que tout marche bien. Pour tout le reste, le pays dispose d'un pouvoir judiciaire capable de trancher, sans interférences ni favoritisme. Infractions sur les plages Comme toujours, certains individus cherchent à profiter de la situation pour faire ce que bon leur semble et soutirer de l'argent aux estivants, sans pour autant vouloir payer des redevances fiscales. Les autorités de Monastir ne sont pas allées de main morte pour sacntionner ces profiteurs et une campagne de lutte contre l'occupation illégale de la plage d'El Kraia a été menée, hier, tôt le matin (entre 5h00 et 8h00), par la garde maritime. Elle a donné lieu à la saisie de 90 parasols fixes sans autorisation ou n'ayant pas respecté les conditions de leur autorisation, apprend l'agence TAP auprès du chef de la brigade de la police des frontières maritimes à Monastir, Wissem Neffati.