L'étudiante, victime d'un guet-apens où elle a payé le prix fort, s'est dirigée vers le poste de police le plus proche pour raconter aux agents sa mésaventure et donner le signalement de ses violeurs qui ont été rapidement arrêtés et déférés devant le juge d'instruction. D'emblée, ils ont nié les faits, mais après une confrontation avec la victime, ils ont reconnu le viol. Un acte vil, ignoble et barbare, c'est ainsi qu'on peut qualifier cet agissement insensé. En effet, la présence de ces « loups humains », qui rodent parmi la société, intrigue et révolte à la fois. Quelle audace et quel culot pour commettre pareil acte ? Celui de violer une jeune étudiante alors qu'elle rentrait tranquillement de l'université. La jeune fille a été certainement traumatisée, la vie paisible qu'elle menait jusque-là ayant pris un virage irréversible. La victime, qui regagnait comme chaque soir le domicile familial, s'est retrouvée nez à nez avec des malfrats, complètement ivres, qui lui ont barré la route pour la détourner de force de son chemin et la mener dans les environs de La Manouba, dans un endroit pratiquement désert. Ignorant complètement ses cris désespérés, Ils n'avaient qu'une idée diabolique en tête, celle d'abuser de l'étudiante qui ne pouvait pas échapper à son triste sort. Après avoir assouvi leurs instincts bestiaux, ils la laissèrent dans un piteux état, avant de prendre la fuite. Elle s'est relevée péniblement pour se rendre au poste de police limitrophe et raconter aux agents les péripéties de l'agression sexuelle qu'elle vient de subir. Munis du signalement des violeurs, les policiers ont ouvert une enquête qui a abouti à leur arrestation rapide. Déférés devant le juge d'instruction, ils ont nié tout d'abord les faits, mais après une confrontation avec la victime, ils ont reconnu le viol. Les accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. À l'audience, l'un d'eux osa même affirmer qu'il connaissait la jeune étudiante et qu'il avait l'habitude de la raccompagner chez elle. Quant à leur avocat, il a demandé le report de l'affaire pour préparer les moyens de la défense.