Au terme d'une rencontre pleine de rebondissements et devant une partie du public versatile, la bande à Madhoui après s'être fait peur en première mi-temps, a su réagir en seconde mi-temps pour montrer son « vrai visage » en remportant à la fin une victoire d'autant plus importante qu'elle clôture sur une note positive du reste une saison de bout en bout chargée .L'ESS demeure encore en course en Ligue africaine des Champions. Nul doute que le président du club ne lâchera pas son coach tant qu'il n'a pas trouvé son remplaçant. Mais en attendant, faut-il rappeler qu'à propos d'une réaction positive fort attendue de la part des joueurs, le public a été surpris de l'état mental et physique avec laquelle les coéquipiers de Jemel ont entamé le match. Sans round d'observation et avec beaucoup d'à propos, les Zambiens de Zesco ont failli ouvrir la marque à deux reprises en l'espace de quelques minutes (1'et 4') n'eut été leur inexplicable maladresse face à la cage de Krir. La domination des visiteurs est d'autant plus réelle qu'elle a duré prés de vingt cinq minutes usant d'un football simple rapide mais oh combien efficace. Il faut dire que les zambiens eurent presque la voie libre tant l'entrejeu de l'ESS, à qui manquait Methnani, était absent dans la zone médiane (Lahmar continue d'errer sur le terrain, Msekni manquant d'inspiration). Bref, une fois de plus l'équipe sahélienne était méconnaissable, sans âme, sans « fil conducteur » pour au moins inverser la tendance. Chose qui n'a pas déplu à une partie du public pour entonner le match durant injures, invectives visant aussi les joueurs que principalement le président du club que l'on considère comme étant le coupable pour tout ce qu'il advient à l'ESS. Cette dernière aurait pu aspirer à un meilleur sort lorsque Bangoura face au gardien adverse a raté le coche. « Heureusement que l'ESS gagne en compétition africaine » a déclaré Madhoui. Réaction tardive Là on mesure la difficulté du staff technique étoilé pour proposer d'autres solutions. En effet, sermonnés certainement lors de la pause, et touchés sûrement dans leur amour-propre, les joueurs ont su réagir en retrouvant leur football et leur équilibre( l'entré de Methnani était nécessaire), l'ESS inscrit deux buts (Brigui 46' Marei 56') ce qui a contribué à ramener un peu le calme sur les travées du stade olympique. Mis à part ces deux buts l'ESS a manqué à plus d'une reprise d'aggraver le score tant les jambes et la tête souvent ne suivent pas. Ouf ! les Etoilés respirent un peu et reviennent de loin dans un match qui en dit sur l'état du club, de son public et de l'ambiance qui règne en ce moment à Sousse. Mais au moment où l'arbitre s'apprêtait à libérer les deux équipes, sur un corner anodin, Krir une fois encore lâche en plein vol le ballon qui échoue dans les pieds de Kambolé, ce dernier réduit le score (90+1'). Erreur de jeunesse diront certains ! Mais il ne faut pas se contenter de le constater encore faut-il combler cette lacune. On ne remplace pas aisément un gardien comme Belbouli.