Heureusement, qu'il n'y a pas que la chaleur et la « sécheresse » politique dans ce pays ! Il y a aussi des choses qui bougent et qui font plaisir ! D'abord ce retour en masse des touristes amis de la «Tunisie proche». Les Français, les Allemands, les Anglais, les Belges et les Italiens en plus de citoyen de la grande Russie qui fait un Mondial de football de toutes les merveilles, (Et Bravo Poutine) et d'autres nationalités qui arrivent ou reviennent. Une pensée affectueuse à nos frères Algériens toujours fidèles à la Tunisie et qui ont toujours été solidaires avec nous qu'ils soient toujours les bienvenus. Ceci dit, on ne peut que rendre à César (dans ce cas il s'agit d'une femme), ce qui est à César et saluer la persévérance de Mme Saloua Rékik Elloumi, ministre du Tourisme et de l'Artisanat qui a été de tous les combats pour remonter le tourisme tunisien, naufragé, après les coups lâches du terrorisme au Bardo, à Sousse et à Mohamed V. Un exemple parfait, pour d'autres secteurs qui sont encore à la traîne et qui peuvent ressusciter, si les chefs des Départements sont armés d'autant de volonté et d'ardeur à trouver les solutions qui s'imposent et rapidement. Encore une fois je reviens à ces plusieurs milliers de projets bloqués, malgré les orientations et les directives du Chef du gouvernement, Youssef Chahed. Mais la bureaucratie a la peau dure et on fait encore du surplace. Au premier Ministre d'en tirer les conclusions. D'où cet appel qui vient à point nommé de M. Johannes Hahn, commissaire européen à la politique européenne de voisinage et d'élargissement, après une visite très fructueuse dans notre pays, et où il a réaffirmé la volonté de l'Union Européenne de passer à la vitesse supérieure avec la Tunisie, pour réussir sa relance économique après la démocratisation du système politique. Enfin l'Europe commence à prendre au sérieux la Tunisie. En effet, M. Hahn et les huit représentants des Institutions financières internationales qui l'ont accompagné promettent 2,5 Milliards d'Euros à la Tunisie en 2018 et 2019, pour des projets réalisables sur le court-terme en plus de la stratégie du PPP ( Partenariat public privé) qui doit dynamiser les investissements et créer de l'emploi en plus de la croissance. Or les projets immobilisés dans les régions, peuvent être immédiatement opérationnels, si on arrive à prendre le taureau par les cornes et contourner les difficultés nées de la rétention bureautique et ses mauvais choix ainsi que des lois du passé. Ces projets ont l'avantage d'être là, prêts à l'emploi, et leurs promoteurs n'attendent que le feu vert des autorités. Or le drame c'est que ces autorités sont multiples et il faut une coordination avec pouvoir de décision pour dégripper la machine. Seul le Chef du gouvernement capable de donner ce pouvoir à une « coordination » crédible qui reste à créer, avec plein pouvoir pour donner aux promoteurs leurs autorisations. Enfin, encore une bonne nouvelle avec le redémarrage du dialogue social UGTT – gouvernorat. Toute le monde y gagne, et l'UGTT en premier lieu. Cette Institution, organisation des masses, créée par le grande leader national Farhat Hached, a besoin de rassurer le peuple tout entier et non pas seulement ses adhérents. Hached a dit «Ô peuple, je t'aime» ( Ouhibbouka y Chaâb) et pas «Ô classe ouvrière je t'aime» ! Hached était le rassembleur du peuple tout entier, y compris les commerçants et les agriculteurs, M. Taboubi doit honorer son message-testament, pour éviter à la Tunisie, les dérives de l'instabilité, la désunion et les luttes de classes. Les choses, semblent prendre la bonne voie, et les négociations sociales sont entamées dans un esprit positif et empreint de réalisme, qui doit tenir compte des moyens du pays et des difficultés de notre économie. On ne peut qu'y applaudir. La Tunisie jouit d'une sympathie énorme dans la monde qui compte. Tout le monde veut nous aider. Alors aidons-nous... nous-mêmes en étant raisonnables, travailleurs et disciplinés. Le monde d'aujourd'hui, appartient à ceux qui ont cette capacité de combiner la liberté avec la justice, dans la discipline et le respect de lois. Il n'y a pas d'autre voie ! Finalement c'est l'économie qui peut sauver la Tunisie et c'est tant mieux. La politique politicienne, finira par céder... car l'opportunisme a des limites et les partis hégémoniques portent les germes de leur propre destruction. Si l'économie est bien relancée...Attendez 2019... Vous verrez ! Les grandes surprises, il y en aura !