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Contrats signés, subventions en souffrance
Publié dans Le Temps le 17 - 08 - 2018

Le Tabarka Jazz Fest devrait finalement se tenir du 25 août au 1er septembre avec la participation de Suzanne Vega, Kid Créole, El Dey et Buika. Restent les incertitudes budgétaires et un blason à redorer après le report de juillet dernier
Le Tabarka Jazz Fest aura-t-il bien lieu en 2018? Pour les organisateurs, ce n'est qu'une question de jours puisque l'ouverture du festival est annoncée pour le 25 août. Selon nos sources qui ont réagi après l'article du Temps du mercredi 15 août, les contrats avec les artistes sont bel et bien signés et il ne reste plus que quelques ajustements financiers à mettre en place.
Faire amende honorable et se réconcilier avec le public
A ce titre, il manquerait à l'appel quelques subventions, notamment celle du ministère des Affaires culturelles qui est l'une des clés de voûte du festival. Quant au soutien des autorités régionales et locales, il semble acquis et tous espèrent faire amende honorable après le scandaleux cafouillage de juillet dernier. On se souvient qu'en dernière minute, les organisateurs du festival avaient convoqué une conférence de presse pour annoncer le report du festival. Ce report intervenait après que de nombreux spectateurs aient acheté leurs billets et effectué leurs réservations d'hôtel. Le motif alors invoqué était l'indisponibilité technique du Théâtre de la Mer qui devait accueillir la manifestation. Pourtant, ce même théâtre allait quelques jours plus tard abriter les soirées du Festival international de Tabarka.
De toute évidence, il y avait anguille sous roche et l'opinion se demandait si les organisateurs avaient fait preuve de légèreté en menant une campagne de communication plutôt agressive alors qu'ils ne disposaient pas de cartes en règle. Désormais, cet épisode est derrière nous et il importe que le festival puisse redorer son blason et retrouver ses fondamentaux. En sera-t-il capable? C'est ce que nous saurons dans les prochains jours.
L'inquiétude reste de mise car nous ne sommes qu'à une dizaine de jours du festival et la communication reste encore au point zéro. Quelques annonces sur les réseaux sociaux suffiront-ils à mobiliser le public, surtout après la déconvenue de juillet? Les dates semblent aussi très serrées car les congés de l'Aid vont être là dans quelques jours et occasionner un creux pour le festival qui escompte donner son coup d'envoi tout de suite après les fêtes. Nous verrons bien mais la méfiance est actuellement de mise pour un public échaudé qui, tout au long des dernières années, a assimilé que des querelles de clocher empêchaient l'essor de Tabarka Jazz Fest. La région et ses acteurs culturels sauront-ils trouver le ressort nécessaire à un sursaut salvateur? Attendons voir tout en nous félicitant de la qualité du programme annoncé pour les prochains jours.
Au programme, Babylone, Buika et Jazz Oil
En effet, le programme de Tabarka Jazz Fest devrait se déployer sur huit jours avec 4 soirées à l'affiche. L'ouverture proposera le 25 août un double plateau. La chanteuse Suzanne Vega retrouvera le public tunisien et présentera son répertoire et ses nouvelles créations. Très appréciée du public, Vega sera un atout certain pour le festival. Cette soirée inaugurale offrira au groupe Jazz Oil de se produire devant le public de Tabarka. Cette formation évolue à la confluence du jazz et d la musique arabe. Une bonne section rythmique appuie le virtuose Nidhal Jaoua au qanoun pour des sonorités inédites et métissées.
La seconde soirée du festival aura lieu le 29 août et sera aux couleurs de la Tunisie et de l'Algérie. Ce sont en effet Mohamed Ali Kamoun et El Dey qui se succéderont sur la scène du Théâtre de la Mer entre jazz conceptuel aux tonalités orientales et pop rai de la tradition oranaise. Le 31 août, ce sera au tour de Kid Créole et ses Coconuts de rencontrer le public dans un spectacle qui s'annonce comme le clou du festival. Enfin, le 1er septembre, Babylone et Buika seront tour à tour sur scène pour une soirée qui promet monts et merveilles.
Comme on peut le constater, le programme annoncé est plus sobre, plus ramassé et ses qualités intrinsèques devraient ouvrir la voie à une réconciliation entre Tabarka Jazz Fest et son public. Toutefois, pour l'instant, aucune communication structurée de la part du festival, ce qui occasionne des doutes légitimes quant à la tenue effective de cette édition 2018. Dommage, ce festival a trop joué sur les nerfs de ses inconditionnels au point où sa crédibilité est entamée et que le public ne sait plus à quoi s'en tenir. Attendons voir...


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