Comme prévu, l'AC Milan et Boca Juniors se retrouveront sur la pelouse de l'International Stadium de Yokohama pour disputer la grande finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2007. Avec trois titres intercontinentaux de part et d'autre, Boca Juniors et l'AC Milan sont en tête du classement des victoires, à égalité avec le Real Madrid et les deux géants du football uruguayen : Peñarol et Nacional. Par conséquent, Xeneizes et Rossoneri ont la possibilité cette année d'ajouter un quatrième trophée intercontinental à leur palmarès. Deux des équipes les plus titrées de l'histoire de la Coupe Intercontinentale (Toyota Cup) vont donc s'affronter à nouveau en terre nippone, comme en 2003, pour s'adjuger la couronne de meilleur club du monde. Il y a quatre ans, les Xeneizes s'étaient imposés. Aujourd'hui, les Rossoneri veulent leur revanche... Bilan favorable à l'Argentine Boca Juniors aura comme mission d'assurer la suprématie du football argentin, qui a triomphé à neuf reprises sur la scène intercontinentale. Mais attention, car l'Italie pointe à deux longueurs seulement (sept succès). Le classement est également en faveur des Argentins en ce qui concerne le nombre de participations à l'épreuve : 18 côté albiceleste, contre 12 pour les divers représentants azzurri. Les deux formations se sont montrées irrégulières cette saison dans leurs championnats respectifs. La finale de dimanche constitue donc pour elles une excellente occasion d'oublier leurs récents déboires. De plus, les Italiens se présentent avec l'amer souvenir d'une défaite aux tirs au but lors de la finale 2003. Pour Boca, qui ne compte dans ses rangs que deux survivants de ce triomphe, une victoire serait synonyme d'un retour, quatre ans après, au sommet de la hiérarchie mondiale des clubs. Les deux équipes ne comptent aucun blessé. Miguel Russo ne pourra toutefois pas aligner Fabián Vargas, suspendu après son exclusion face à l'Etoile Sportive du Sahel. Les records Malgré un nom à consonance italienne, l'entraîneur le plus titré dans le tournoi intercontinental est argentin. Il s'agit de l'ancienne star du Stade de Reims et du Paris Saint-Germain, Carlos Bianchi, trois fois vainqueur en terre nipponne avec Vélez Sarsfield (1994) et Boca Juniors (2000 et 2003). Viennent ensuite, avec deux succès chacun : Arrigo Sacchi (avec l'AC Milan, en 1989 et 1990), le Brésilien "Lula" (1962 et 1963), l'Argentin Helenio Herrera (1964 et 1965) et le Brésilien Telé Santana (1992 et 1993). Les Milanais détiennent eux aussi quelques records dans la compétition suprême des clubs : celui du plus grand nombre de participations (sept), de buts marqués (17) et enfin de joueurs (cinq au total) les plus assidus dans l'épreuve. Le recordman absolu dans cette dernière catégorie est Alessandro Costacurta (cinq participations), présent cette année encore au Japon comme assistant de Carlo Ancelotti. Les mots "C'est un honneur pour nous de disputer une nouvelle finale avec ce maillot et d'avoir une autre chance de couvrir ce club de gloire. Nous retrouvons Boca, ce qui me rappelle l'amer souvenir de la finale de 2003. Cette défaite a été une grande déception. Mais aujourd'hui, nous avons l'occasion de rejouer cette finale et d'effacer le passé. De plus, il y a plusieurs Brésiliens dans nos rangs, ce qui devrait donner une saveur particulière à cette rencontre. J'espère que nous parviendrons à l'emporter". Kaká, milieu de terrain de l'AC Milan "On dit souvent que les Européens ne sont pas autant attachés à ce trophée que les Sud-américains. Pourtant, je peux vous assurer qu'aucun joueur du Milan n'a apprécié de nous voir fêter ce titre en 2003 et de rentrer les mains vides. Nous les respectons beaucoup car c'est une grande équipe, mais nous sommes conscients de notre valeur et nous savons ce que nous avons à faire. Tout ce que je souhaite, c'est que nous ramenions à nouveau cette coupe à la maison". Sebastián Battaglia, milieu de terrain de Boca Juniors