La quatrième édition de la Coupe du Monde des Clubs a vécu, sacrant les Italiens du Milan AC qui ont succédé aux trois Brésiliens que sont Corinthians, Sao Paolo et Sporting Club International vainqueurs respectifs des Brésiliens de Vasco De Cama en 2000, des Anglais de Liverpool en 2005, et des Espagnols du FC de Barcelone en 2006 Issue de la fusion des deux coupes intercontinentale et afro-asiatique la première opposait les champions d'Europe et d'Afrique du Sud, la seconde ceux des continents noir et jaune), cette compétition a impliqué pour la première fois un club tunisien. Mais il faudrait, tout de même, signaler qu'auparavant deux de nos représentants ont remporté la compétition afro-asiatique : le CA en 1993 te l'EST en 1995, respectivement face aux Saoudiens d'Al Hilal et les Thaïlandais de Thai Farmer's Bank, avec une victoire locale et un nul hors base. Et aux journaux locaux de titrer à la une : le CA et l'EST sont champions de la mi-planète ! Même estimation des revues égyptiens, algériens et marocains à l'égard d'Ezzamalek, Al Ahly, Entente de Setif, W A Casa, Raja.... vainqueurs de la même épreuve. Avant la création de cette compétition mondiale des clubs, on considérait troisième universel le vainqueur de la coupe afro-asiatique juste derrière les deux gros calibres ayant eu le privilège de disputer la coupe intercontinentale ( fausse appellation à vrai dire) aux dépens des deux continents africain et asiatique relégués au second plan footbalistique. En parvenant à se classer quatrième de la récente Coupe du Monde des Clubs, sans toutefois avoir battu les champions asiatiques, l'ESS a-t-elle égalé ou amélioré la performance réalisée par le duo EST - CA ? Il est vrai que ces deux champions tunisiens de la compétition afro-asiatique ont eu l'avantage de disputer leurs titres selon la formule aller-retour, bénéficiant donc d'une rencontre locale, alors que l'ESS a évolué chez son adversaire japonais au match de classement, tout en disputant trois harassantes rencontres en l'espace d'une semaine. Des certitudes découlent quand même de ce tournoi mondial : l'ESS a réussi un parcours honorable suivi par tout le monde footbalistique, empochant une mirobolante prime, réussissant les trois résultats possibles : victoire puis nul et défaite, marquant trois buts et encaissant autant.