Honte à vous MM. les conseillers municipaux Douze membres du conseil municipal de Fondouk Jedid relevant de la délégation de Grombalia (gouvernorat de Nabeul) ont présenté une démission collective. Dans la lettre de démission envoyée lundi au gouverneur, les démissionnaires soulignent l'impossibilité de poursuivre le travail au sein du conseil "face à l'obstination du maire et son accaparation des décisions", ce qui a entravé les actions municipales. Ils s'étonnent du fait que le maire n'a pas été démis de ses fonctions malgré une décision émise le 24 juillet 2019 à l'issue de l'ouverture d'une enquête sur une suspicion de corruption autour d'un marché public. Composé de 17 membres, le conseil municipal de Fondouk Jedid est présidé par le maire Mohamed Yosri Nouira (mouvement Ennahdha). Selon l'article 205 du code des collectivités locales, le conseil sera dissous 15 jours après la présentation de cette lettre de démission collective. n Ils se chamaillent, encore, malgré les risques qu'ils font courir à leurs électeurs, juste parce qu'ils ne sont pas capables de régler leurs différends à l'amiable, en attendant des jours meilleurs. Honte à vous, mes chers élus ! Caprices de députés ! La commission Sécurité et Défense de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé, lundi, à l'unanimité, le rapport de sa visite de terrain dans la région de Choucha (délégation de Ben Guerdane, gouvernorat de Médenine). Ce rapport avait déjà été examiné lors des séances précédentes. Imed Khémiri, président de la commission, à, dans ce contexte, évoqué les différentes questions soulevées lors de la séance de dialogue tenue, jeudi dernier, par la cellule de crise avec le ministre de l'Intérieur, Hichem Méchichi. Les députés ont, par ailleurs, demandé une séance d'audition du ministre de l'Intérieur et des cadres du ministère afin d'apporter des précisions sur la situation sécuritaire pendant la période de confinement (crimes, violences et usage de stupéfiants). Certains membres de la commission ont proposé de soumettre une recommandation au bureau du parlement pour poursuivre le travail de l'assemblée normalement, au siège de l'ARP, après le 4 mai et ce, dans le cadre du déconfinement progressif. D'autres membres ont suggéré que la commission reprenne ses réunions avec présence sur les lieux et que le travail à distance reste une exception, tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur. n D'une audition à l'autre, les députés ne laissent pas les ministres travailler. Ils ne cherchent qu'à démontrer qu'ils sont nécessaires. Concertations pour les procès à distance La ministre de la Justice Thouraya Jribi a reçu, lundi, le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) Anas Hmaïdi qui était accompagné des membres du bureau exécutif de l'association. Selon un communiqué du département de la Justice, l'entretien a porté sur plusieurs questions en lien avec le dispositif judiciaire et la garantie des droits des justiciables en tenant compte de la situation sanitaire (due à la pandémie Covid-19) et à l'impératif de préserver la sécurité des usagers du service judiciaire à travers notamment la numérisation et la technique des procès à distance. La ministre de la Justice a appelé à la nécessité d'aller de l'avant sur la voie du parachèvement des projets de réforme engagés par le département pour garantir le fonctionnement efficace du système judiciaire et renforcer la confiance des justiciables en la justice. n Il faut bien y penser, pour rendre justice. Les procès à distance sont la solution, mais certaines réticences persistent encore. Il faut donc établir la confiance entre les parties prenantes. Agression de l'attachée sociale au consulat de Munich Une enquête administrative a été ouverte conjointement entre le ministère des Affaires sociales et le ministère des Affaires étrangères dans l'affaire de l'agression de l'attachée sociale par le consul de Tunisie à Munich (Allemagne) a indiqué le directeur général de l'observatoire national de la migration (ONM), Abderraouf Jmal. Il a souligné que cette enquête administrative a pour but de faire la lumière sur les circonstances de cette agression et de déterminer les responsabilités. "Un rapport sera rédigé par la suite permettant d'infliger des sanctions administratives contre l'agresseur" a-t-il relevé, précisant que ces actes portent atteinte à l'image de la Tunisie. Il a affirmé que l'attachée sociale, victime de l'agression a quitté l'hôpital après avoir reçu les soins et poursuit actuellement sa convalescence à domicile. n On ne peut plus blâmer les citoyens de faire usage de la violence, lorsque les consuls s'y mettent, aussi. On ne sait pas pourquoi, aussi, l'affaire n'a pas été portée en justice. Greffe d'un poumon artificiel pour sauver une patiente contaminée Une équipe médicale de l'hôpital Rabta et de la polyclinique Taoufik a procédé à la greffe d'un poumon artificiel pour sauver la vie d'une patiente contaminée par le Coronavirus, qui n'a pas répondu positivement à la respiration artificielle, a indiqué, lundi, le médecin spécialiste en réanimation et en anesthésie Noureddine Mbarek. Il a indiqué que l'implantation d'un poumon artificiel aux patients souffrant de problèmes pulmonaires est une pratique courante en Tunisie, mais pour la première fois dans le pays, cette technique a été utilisée sur un sujet infecté par le Coronavirus. Il a fait savoir que ce dispositif médical a été utilisé dans plusieurs pays dans le monde pour sauver la vie de centaine de patients contaminés par le Coronavirus signalant que son expérimentation en Tunisie a été envisagée sur l'une des patientes de la clinique Taoufik. "L'opération a été couronnée de succès, en collaboration avec une équipe médicale de l'hôpital de La Rabta et l'état de santé de la patiente est actuellement stable", a-t-il relevé. n Merci au corps médical qui répond, toujours, présent, pour sauver des vies humaines.