La réouverture des mosquées risquée La réouverture des mosquées est, à présent, inopportune compte-tenu de la vivacité de la circulation de la pandémie de coronavirus, a estimé mercredi la commission scientifique de lutte contre le coronavirus. "La suspension de la prière collective est jusque-là justifiée", a encore souligné la commission, lors d'une réunion à Tunis présidée par Ahmed Adhoum et Abdellatif Mekki, respectivement ministre des Affaires religieuses et ministre de la Santé, en présence des imams prédicateurs et nombre d'associations concernées par les questions à caractère religieuses. Toute réouverture des mosquées est actuellement risquée face au covid-19, ont averti les membres de la commission, laissant entendre que cette mesure pourrait être modifiée en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique dans le pays. Au cours de cette rencontre, un aperçu a été donné de la situation épidémiologique dans le pays. n Mieux vaut prévenir que guérir et on ne peut pas compter sur la compréhension des fidèles qui vont accourir en grand nombre dans les mosquées. Trop, c'est trop ! Environ 46823 opérations de contrôle ont été effectuées par les équipes de contrôle économique relevant du ministère du Commerce, entre le 1er et le 20 Ramadan 2020. Elles ont permis de relever 6877 infractions pour non-respect des prix, pratiques de monopole, spéculation sur les produits subventionnés et atteinte à l'intégrité des transactions commerciales. Ces opérations de contrôle ont permis de saisir 223 tonnes de farine, 163,5 tonnes de semoule, 15,14 tonnes de pâte alimentaire, 70 tonnes de produits fourragers, 45,66 tonnes de sucre subventionné, 42875 litres d'huile végétale subventionnée, 31 tonnes et 265 mille pièces de produits alimentaires. 7 contrevenants ont été arrêtés et 53 décisions d'interdiction d'approvisionnement en produits subventionnés et 24 décisions de fermeture de locaux commerciaux ont été prises. n Trop, c'est trop et cette voracité des commerçants ne les mènera pas loin, surtout si les pouvoirs publics montrent autant de perspicacité pour sanctionner les contrevenants. Des armes et des munitions en possession d'un étranger Les unités sécuritaires à Djerba ont saisi, mardi soir, plus de 500 cartouches et trois pistolets sans permis, a indiqué une source sécuritaire. Deux pistolets, volés d'un yacht accosté au port Marina Houmet Souk, ont été trouvés auprès de deux cambrioleurs connus dans la région alors que le troisième a été découvert dans la maison d'un touriste français habitué à se rendre à Djerba depuis plusieurs années. Lors de l'interrogatoire, il s'est avéré que cet étranger est lui aussi le propriétaire du yacht où les deux pistolets et les munitions étaient cachés. Ce touriste avait déposé une plainte pour saccage de son bateau de plaisance sans déclarer les pistolets parmi la liste des biens volés car ils étaient sans permis, a précisé la même source. Guerre contre la pêche anarchique L'application ferme de la loi contre la pratique de la pêche anarchique, l'accélération de la révision des lois régissant la pêche et la soumission de la version actualisée à l'ARP et le renforcement des moyens humains et logistiques de la garde maritime, sont les principales résolutions prises lors d'une séance de travail tenue, mercredi, au ministère de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche et consacrée à la lutte contre la pêche anarchique. Cette séance a été présidée par le ministre de l'agriculture, Oussama Khériji avec la participation de Moez Belhaj Rhouma, président de la commission parlementaire de l'agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et les services liés, Abdelmajid Ezzar, président de l'UTAP et des représentants du secteur et des différents ministères concernés. Un accord a été trouvé pour l'activation des comités régionaux de lutte contre la pêche anarchique et l'élaboration d'une stratégie commune de développement du secteur en coordination avec la profession. n Face à l'amplification du phénomène, la seule solution est de sanctionner les contrevenants qui ont trop compté sur l'impunité qui sévit. Haro sur les menaces contre les députés L'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a condamné, mercredi, les menaces terroristes proférées à l'encontre des députés, Zouhaier Maghzaoui, Salem Labiadh et Abir Moussi, considérant que ces menaces sont "le résultat naturel des campagnes d'incitation pratiquées par des parties extrémistes qui appellent à la violence et dont certains d'entre eux bénéficient d'une représentativité parlementaire". Dans un communiqué publié au terme de la réunion de son bureau exécutif tenue, mercredi, l'UGTT a dénoncé "les campagnes de dénigrement menées par certains partis politiques envers l'organisation syndicale et leurs opposants politiques à travers des déclarations émanant de leurs responsables et dirigeants. Elle a mis en garde contre ce qu'elle a qualifié de "poursuite de la détérioration du climat politique au moyen des campagnes de diffamation, de désinformation et d'atteinte à l'intégrité des personnes", selon le communiqué. n Certains députés extrémistes ne se gênent plus pour afficher leurs intentions diaboliques et ce n'est pas un hasard si ceux sont qui n'adoptent pas les mêmes principes que les islamistes qui sont visés par ces menaces. Qalb Tounès dit ne pas être concerné Le parti Qalb Tounès a déclaré "ne pas être concerné par la participation à un prétendu gouvernement d'union nationale et refuse de reproduire l'expérience d'échec ", se disant très préoccupé par les tiraillements, les contradictions, l'échange d'accusations et les conflits idéologiques au sein de la coalition au pouvoir. "Cela montre qu'il ne s'agit guerre d'un gouvernement d'union nationale et que l'actuel gouvernement n'est pas homogène", a-t-il estimé, par allusion à ce qui est rapporté sur l'élargissement des composantes du gouvernement pour lui garantir un soutien politique. Dans une déclaration, mercredi, à l'issue d'une réunion du bureau politique de Qalb Tounès, le parti appelle le chef du gouvernement à créer une harmonie entre les membres de son équipe gouvernementale et instaurer des conditions de travail adaptées aux besoins du pays, loin des conflits et des divisions. n Aussi compréhensif que ça, on peut pas en trouver, mais qui sait !