p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Hend Sabri et Sami Bouajila primés aux Critics Awards du Centre du Cinéma Arabe Hend Sabri et Sami Bouajila se sont distingués aux Critics Awards 2020 des récompenses d'envergure arabe attribués par le Centre du Cinéma Arabe (ACC), en remportant, respectivement le prix de la meilleure actrice et le prix du meilleur acteur. Cinq lauréats sont primés par la 4ème édition des Critics Awards dont le palmarès a été annoncé en marge du Marché du Film Online organisé du 22 au 26 juin 2020 qui est une plateforme commerciale du festival de Cannes. Les finalistes de cette édition sont retenus par un jury de 141 membres issus de 57 pays. Les Critics Awards est une plateforme dédiée aux professionnels du film arabe qui est habituellement organisées en marge du Festival de Cannes. Elle récompense des films et des professionnels du cinéma de la région arabe dans six catégories différentes. Hend Sabri est primée pour son rôle dans "Noura Rêve" réalisé par Hende Boujemaa et succèdera ainsi à la Marocaine primée dans la même catégorie en 2019. Sami Bouajila est primé pour son rôle dans "Fils" de Mehdi Barsaoui et succède à un duo d'acteurs tunisiens primés lors des éditions précédentes, à savoir Mohamed Dhrif (2019) et Majd Mastoura (2017). Ces derniers ont été primés pour leurs rôles dans des films réalisés par Mohamed Ben Attia (" Mon Cher enfant" et " Hedi "). "Noura Rêve" et "Fils" sont deux œuvres tunisiennes qui se sont distinguées lors de leur première arabe dans la compétition officielle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) ainsi que d'autres festivals d'envergure arabe et internationale. Cette distinction est la 4ème pour l'actrice tunisienne installée en Egypte et son rôle dans "Noura Rêve". Ce film détenteur de 7 prix avait remporté en 2019 le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Pour sa part Sami Bouajila avait déjà eu une distinction pour son rôle dans " Fils " lors de sa première à la 76e édition de la Mostra de Venise, en remportant le "Prix de la meilleure interprétation masculine" de la compétition "Orizzonti" (Horizons). A La Mostra de Venise, "Un Fils" avait remporté le prix interfilm du meilleur film alors qu'aux JCC, il avait décroché la mention spéciale du Jury. Depuis leur 1ère édition lancée en marge du 70ème Festival de Cannes, les Critics Awards décernent des prix aux meilleures productions cinématographiques arabes dans les catégories meilleur long-métrage, meilleur documentaire, meilleur réalisateur, meilleur scénariste, meilleure actrice et meilleur acteur. Voici le Palmarès complet: - Meilleur long-métrage et meilleur réalisateur: "It Must Be Heaven" de Elia Suleiman (Palestine) - Prix de la meilleure actrice: Hend Sabri - Prix du meilleur acteur: Sami Bouajila -Meilleur Documentaire: "Talking about trees" de Suhaib Gasmebari (Soudan) - Meilleur Scénario: Youssef Ibrahim pour "You Will Die at Twenty" de Amjad Abu Alala (Soudan) p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Un livret en Français p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"et une exposition photographique "Hommage à Albert Memmi " est l'intitulé d'un livret en Français qui est édité par la Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT) et l'Association "Nous Tous" en hommage posthume à Albert Memmi, écrivain franco-tunisien (1920-2020). Cette nouvelle publication parue aux éditions Simpact, en juin 2020, a été présentée vendredi à la BNT au cours d'une rencontre organisée à l'occasion de la commémoration du 40ème jour du décès de l'écrivain, parti le 22 mai dernier à Paris à l'âge de 99 ans. Le livret de 126 pages est composé de témoignages et de textes écrits par des enseignants, bloggeurs, chercheurs, traducteurs, musiciens, journalistes, inspecteurs, comédiens, créateurs de bijoux, hellénistes et latinistes. Ils ont en commun, d'avoir étaient tous marqués par l'œuvre de l'écrivain disparu. Ce natif du 15 décembre 1920 était romancier, essayiste et penseur. Il avait fait ses études entre Tunis, Alger et Paris, ville où il avait résidé depuis l'aube de l'indépendance jusqu'à sa mort. Il a débuté sa carrière à Tunis en tant qu'enseignant de philosophie et responsable des pages culturelles à l'hebdomadaire "L'Action" (l'actuel Jeune Afrique). Parmi ses œuvres, "La Statue de sel" (1953) et "Agar" (1955), "Portrait du colonisé" et "Portrait du colonisateur (1957), "Anthologie des écrivains maghrébins d'expression française" (1964), "Juifs et arabes" (1974) un essai qui avait suscité beaucoup de critiques. Cet écrivain dont l'oeuvre traduit la pluralité identitaire et littéraire de son auteur, est lauréat du Grand prix de la francophonie pour l'ensemble de son œuvre écrite en français en 2004. La préface du livret est signée par Raja Ben Slama, directrice générale de la BNT, en plus d'un texte de l'association " Nous Tous ", parus en version arabe avec une traduction en Français. "‘Tunis nous rassemble' : ses couleurs chatoient autour du divan sur lequel s'étend Albert Memmi, sur l'image de la couverture...", écrit Ben Slama. "Le blanc des murs et du Jasmin. Et l' ‘être-ensemble' qui habite son nom, comme si la seule prononciation du mot de Tunisie était une conjugaison de la solitude... Voilà tout ce qui la rend présente dans l'existence d'Albert Memmi et dans sa poétique, car comme il là affirmé, il ne là en vérité jamais quittée", lit-on encore. "Cette commémoration est une lutte contre la frustration, l'exclusion et la marginalisation ", a déclaré Ben Slema dans son allocution d'ouverture de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs académiciens, écrivains et chercheurs. Cette idée idée, elle l'évoque dans son texte à la préface du livret pour dire; "Nous tous qui appartenons à des horizons variés et des générations différentes sommes réunis pour célébrer celui qui a le mieux écrit contre le racisme et l'hétérophobie. Nous répercutons en son propre pays la voix de cet étranger exilé..". Le hall de la BNT a abrité aussi une exposition photographique intitulé " La Hara d'Albert Memmi" montrant le quartier juif à la Médina de Tunis, appelé "El Hara", où était né Albert Memmi et avait vécu une bonne partie de sa jeunesse dans sa maison familiale à Rue Tronja. Ils s'agit d'une collection de photos anciennes œuvre de Bernard Allali, écrivain de l'histoire et la culture des juifs de Tunisie. Certaines de ces phots ornent le livret après avoir eu l'autorisation de Bernard Allali, indique la BNT. Une citation du livre " La Statue du Sel " accompagne certaines photos visibles sur la page 59. Cet ouvrage traduit en plusieurs langues avait valu à son auteur plusieurs prix prestigieux. Il y décrit la vie dans son ancien quartier; " les habitants n'avaient pas d'eau courante. L'Absence totale d'eau courante générait dans ce quartier où tout manquait une singulière solidarité qui renforçait cette impression singulière d'appartenir à une tribu égarée, perdue depuis des siècles et que personne ne semblait chercher ".