p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« La séance plénière consacrée au vote de la motion de censure contre le président de l'Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi n'était pas encore fixée. Les élus Ennahdha, en particulier Zeineb Brahmi, tentaient de contester la motion sur la forme pour la faire tomber. Au premier lieu, ils ont dit que les deux motions déposées sont rejetées sur la forme car elles doivent être réunies. Ils ont, ainsi, voté pour rassembler les deux motions en vue de prétendre une complicité entre le Parti destourien libre et Attayar et l'utiliser politiquement. Ils veulent faire tomber la motion en prétextant qu'il s'agit d'une demande et non une motion, que les signatures ont été falsifiées et que Mongi Rahoui a signé alors qu'il était hospitalisé. Si la motion est refusée sur la forme, nous allons réunir plus de 73 signatures et déposer une nouvelle motion ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" Nabil Hajji (Député et dirigeant Attayar) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« L'islam politique est la principale menace contre les forces démocratiques et qu'en le remettant à sa place réelle la Tunisie pourra réussir son processus démocratique et entamer sa voie de développement. Il n'est pas indiqué d'utiliser la force militaire et sécuritaires et de brandir des menaces pour lutter contre l'islam politique. L'usage de la force fera dévier le pays de sa voie pacifique, dans un contexte interne marqué par l'ébullition sociale et dans un contexte régional, où sur nos frontières sud, se trouvent des forces militaires armées jusqu'aux dents, trainant avec elles des milliers de mercenaires qui ne veulent qu'une seule chose : transformer la Tunisie en un vivier des guerres civiles comme ils ont fait en Syrie, en Libye et au Yémen. Encore mieux, la lutte contre l'islam politique ne doit pas être menée par le président de la République car il doit être le garant de l'union nationale et de la sécurité du pays et des citoyens. La lutte contre l'islam politique exige un large front politique et c'est une entreprise éreintante et longue qui ne peut être facilitée que par la fixation de délais constitutionnels et de lois garantes de la liberté et de la paix ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Ahmed Néjib Chebbi (Président du Mouvement démocratique) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" « Autre plaie qui ronge notre pays : les partis politiques. En revoyant ceux qui ont défilé depuis 2011 et ceux qui officient aujourd'hui, on est empli d'amertume. Les traits dominants de la majorité de ces partis sont l'opportunisme, l'absence de programme politique et économique, la soif de pouvoir, et une fois ce pouvoir atteint, la facilité à changer de principes pour le garder. Ennahdha est passée maître dans l'art de «persuader » les indécis, ce que Ghannouchi s'apprête à faire pour affaiblir la motion de retrait de confiance à son égard. Trop d'anomalies, trop de failles, trop de pourriture ! Trop c'est trop. Il est temps de mettre un bon coup de balai dans toute cette fange: choisir un CDG indépendant des partis, dissoudre le parlement, assainir la justice, imposer aux partis politiques une charte qu'ils devront respecter. Tant de choses auxquelles il est urgent de procéder ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Azza Filali (Professeur de Gastro-entérologie et femme de Lettres) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« J'aurais préféré que le mouvement présente un de ses leaders. C'est inadmissible de dire aux Tunisiens que nous ne disposons pas de personne capable d'assumer cette responsabilité alors qu'ils savent que nous avons des compétences au sein du parti. Même l'Opposition était d'accord sur certains noms lors des dernières négociations. La décision d'Ennahdha de ne pas présenter de candidat faisant partie de ses rangs pourrait donner une image négative du parti. On pourrait imaginer qu'Ennahdha a évité de proposer des figures éminentes du parti telles que Abdellatif Mekki ou encore Samir Dilou de par les divergences internes. Personnellement j'espérais que Fadhel Abdelkéfi soit sélectionné. Elyès Fakhfakh n'a pas joué son rôle de chef d'équipe et n'a pas fait preuve de responsabilité. Par ailleurs, passer dans l'autre camp ne faisait pas peur au parti. Nous sommes des As de l'opposition ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Mohamed Ben Salem (Dirigeant au sein du mouvement Ennahdha)