Tunis le temps : C'est une affaire de violence banale, mais ce qui fait son originalité, c'est le fait que ses personnages appartiennent tous au sexe dit faible. Rien d'étonnant, puisque de nos jours, l'égalité des sexes se généralise de plus en plus et dans tous les domaines. Cependant, il y des limites dont le dépassement fausse toutes les données pour contredire toute logique. Il est agréable de voir une femme ouvrière, enseignante, artiste, avocate, médecin, banquière, policière, fonctionnaire, commerçante, sportive, et j'en passe. Mais quand une femme se déguise en bandit, ce n'est ni souhaité ni souhaitable, et en tous cas c'est contraire à toute règle de la bienséance et aux valeurs morales. Non pas que c'est toléré ou accepté de la part d'un homme, loin s'en faut, mais c'est en encore plus déplorable et c'est de mauvais augure, la femme étant l'avenir de l'homme. Elle est notre mère, celle qui nous fait naître, et notre compagne. Heureusement que ce n'est pas encore généralisé, mais des affaires de ce genre sont aussi désolantes qu'inquiétantes. En l'occurrence, il s'agit de deux femmes qui avaient invité leur amie à goûter les plaisirs de la dive bouteille. Toutefois, et après avoir bu la coupe jusqu'à la lie, les deux hôtesses, ont commencé à provoquer leur invitée, ne cessant de lui lancer de mauvais calambours, et des calembredaines blessantes dépassant les limites du respect. Les mauvaises plaisanteries dégénérèrent ainsi en violente dispute entre les trois femmes. L'un des deux hôtesses arrivée au paroxysme de la colère, rossa l'invitée de coups de poings, tandis que sa comparse, se saisissant d'un couteau n'hésita pas à balafrer le visage de celle-ci , avant qu'elles prennent la fuite, en la laissant à terre, le visage ensanglanté. Inculpés de violences graves ayant généré des balafres au visage, elles comparurent devant la chambre criminelle, ce genre d'infraction, étant qualifié en tant que crime, elles reconnurent leurs méfait, déclarant qu'elles avaient agi sous l'emprise de la colère, l'alcool y aidant. Cependant, le tribunal considérera-t-il- l'état d'ébriété, comme un cas de circonstances atténuantes ?