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Tarek Bouchamaoui , doit avoir, d'abord, le parrainage,de pas moins, de cinq fédérations nationales du Continent !
Publié dans Le Temps le 04 - 10 - 2020

Et pourquoi pas un Tunisien à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) ? s'est posé la question le site Business news, dans un article assez intéressant ,intitulé »Tarek Bouchamaoui,à l'assaut de la CAF», mettant en exergue les services rendus par le candidat tunisien au football africain et aussi sur ses chances aux prochaines élections de la CAF
La présidence de la plus haute instance du football africain sera remise en jeu début 2021. Il s'agit d'une fonction au moins équivalente, au niveau de l'importance politique, à un ambassadeur dans une capitale importante. Un candidat semble bénéficier d'un rare alignement de planètes pour briguer et obtenir cet honneur : Tarek Bouchamaoui.
On ne présente plus Tarek Bouchamaoui. A 54 ans, les milieux footballistiques le connaissent plutôt sous la casquette de membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2011 et de membre du conseil de la FIFA depuis 2015. Tarek Bouchamaoui fait partie de l'élite du football tunisien et africain au niveau des instances internationales et continentales. Cela fait plusieurs années qu'il exerce des responsabilités sensibles à la tête de la commission arbitrage. Selon le site de la FIFA, « il a été impliqué dans les commissions marketing et TV de la CAF et les comités d'organisation de la gestion du système de licence de club de la CAF et des compétitions interclubs ». Autant dire qu'il maitrise aussi le nerf de la guerre footballistique.
Malgré la discrétion de l'homme, son nom fait aujourd'hui parler car les élections du président de la CAF doivent avoir lieu au Maroc en mars 2021. Ahmad Ahmad, l'actuel président de la CAF, ne s'est pas encore prononcé sur une éventuelle candidature. Toutefois, son bilan est bien trop dramatique pour pouvoir espérer une réélection. Les accointances du Malgache avec les Marocains, particulièrement, ne sont plus un secret pour personne. Sa gestion a fait l'objet de questionnements et d'audits répétés de la part de la FIFA. Il avait même essayé de faire jouer le piston et l'influence en faveur du Wydad Casablanca lors du match opposant les Marocains à l'Espérance sportive de Tunis en finale de la Champion's League africaine. C'est Tarek Bouchamaoui qui s'était opposé aux manigances du président malgache en coulisses pour garantir les droits du club tunisien. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a récemment statué définitivement sur cette affaire en faveur de l'Espérance.
Toutefois, le potentiel candidat tunisien aura fort à faire face aux poids lourds annoncés. Outre une nouvelle candidature de Ahmad Ahmad, on évoque le Marocain Faouzi Lakjaa, l'Egyptien Hani Abou Ridha, le Nigérian Amadjou Penek ou encore le Sénégalais Augustin Senghor. Pour corser encore plus les choses, Ahmad Ahmad a fait modifier, en 2018, les conditions d'éligibilité à l'élection pour la présidence de la CAF. Chaque candidat à la présidence devait avoir le parrainage de cinq fédérations nationales du continent pour voir sa candidature reçue. Après l'amendement opéré par Ahmad Ahmad, la candidature au poste de président de la CAF doit « à peine d'irrecevabilité, être soutenue par écrit, au moins par trois (03) associations nationales membres dont obligatoirement son association nationale membre. Il est précisé sur ce point qu'une association nationale membre de la CAF ne peut proposer et/ou soutenir plus d'un candidat».
Autrement dit, pour pouvoir candidater à la présidence de la CAF, Tarek Bouchamaoui doit obtenir le soutien de la fédération tunisienne de football, présidée par Wadii Jari. Or, ce dernier se verrait bien être lui aussi candidat à la présidence de la CAF, même s'il n'a aucune chance d'être élu, au vu de son expérience continentale limitée.
Au vu des enjeux inhérents à l'élection du président de la CAF, il est évident que cela dépasse le cadre du football uniquement. Les jeux d'influence et les valises noires tournent à plein régime à six mois de la date des élections. Jamais un Tunisien n'aura été aussi proche de ce poste aussi bien par la compétence que par l'historique au niveau des instances continentales et internationales. Par ailleurs, la Tunisie a toujours soutenu vouloir retrouver sa profondeur africaine à tous les niveaux, et la présidence de la CAF ouvre bien des portes en Afrique. Au niveau diplomatique, il est clair que Tarek Bouchamaoui représentera au mieux les intérêts de la Tunisie, comme il le fait depuis des années au niveau des instances dont il est membre. Une telle présidence donnera une aura sans précédent à la Tunisie et à son football.
La question qui reste aujourd'hui sans réponse est la suivante : allons-nous faire le choix de la raison et mobiliser tous les moyens possibles pour pousser la candidature du seul Tunisien qui soit aussi près de décrocher ce poste, ou allons-nous privilégier les luttes fratricides et se mettre des bâtons dans les roues pour laisser les autres décrocher ce poste tant convoité ? Un mandat de quatre ans sous la présidence de Tarek Bouchamoui ne peut faire que du bien à la Tunisie, à son football et à sa visibilité internationale. Il s'agit également d'une bonne occasion pour que la Tunisie reprenne son leadership au niveau de la diplomatie sportive et de l'influence que nous pouvions avoir au niveau de ces instances. Une influence que les Marocains sont en train de gagner progressivement, notamment à travers le président de la CAF, Ahmad Ahmad.
Le slogan de la campagne du candidat égyptien Amr Fahmy, décédé en février, est « Because Africa deserves better » (Parce que l'Afrique mérite mieux, ndlr). Il est vrai que l'Afrique mérite mieux que ce qui a été fait depuis des décennies et le football africain est resté limité au rôle de vivier des grands championnats européens. En évoquant l'impact de la crise du Coronavirus sur le football, Tarek Bouchamaoui confiait au Parisien : « Il faut trouver d'autres sources de revenus, et faire de cette crise une opportunité pour réinventer notre football sur le continent, rendre les compétitions plus attractives en améliorant le produit ». L'homme a donc déjà une idée précise sur ce qu'il faudrait faire pour améliorer les choses. Il ne lui reste plus qu'avoir le soutien de la FTF et celui de quatre autres fédérations, pour s'assurer le minima requis, a noté Business news.


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