p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Néji KHAMMARI Les chasseurs rencontrés dimanche dernier à leur retour de la chasse sont unanimes. Le braconnage qui continue de menacer la faune et la flore sauvages est la principale cause de la rareté du petit gibier sédentaire dans la région. Viennent ensuite, la sécheresse qui a marqué la région et les prédateurs affamés comme le chacal, le renard et le sanglier. Des facteurs qui ont considérablement influé sur la diversité faunique et floristique dans le Kairouanais. Malgré le braconnage Hassan Sebri, président de l'Association régionale des chasseurs (ARC) de Kairouan a signalé à ce propos : « Comme toujours, la saison de la chasse du gibier sédentaire se déroule dans les meilleures conditions. Les chasseurs qui viennent de tous les coins du pays passent de merveilleux moments dans les forêts et les parcours verdoyants de la région et beaucoup d'entre eux ne rentrent pas bredouilles avec, à leur tableau de chasse, des lièvres, des perdrix et des gangas, etc.». Il ajoute : « En dépit du phénomène du braconnage, certes en extension, le gibier existe dans la région, grâce aux campagnes de sensibilisation périodiques organisées par l'ARC au profit des chasseurs, d'une part, et aux tournées de répression effectuées jours et nuits pas les agents des deux brigades de chasse relevant de l'arrondissement des forêts, d'autre part ». L'adresse des uns et la maladresse des autres Certains chasseurs rencontrés, comme Imed S., ont rempli leur gibecière avec des perdreaux et des lièvres. : «C'est mieux que la semaine dernière et Je suis content d'avoir parcouru plus de dix kilomètres à pied pour finalement abattre deux perdreaux et un lièvre», dit-il. D'autres, comme Mahfoud R., un autre chasseur septuagénaire venu de Sousse qui s'est contenté d'un lièvre, estime qu'à l'exception du petit gibier à poils, le gibier à plume, la perdrix en particulier, qui a choisi de vivre dans les hauteurs et dont la chasse est difficile pour des gens de mon âge, se fait rare. «La récolte des sommités florales du romarin qui coïncide chaque année avec celle de la couvaison des oiseaux et le ramassage de ces œufs, par les cueilleurs et les bergers pour les consommer, d'un côté et les prédateurs (chacals, sanglier, renards), de l'autre côté, ont certainement contribué à cette situation, sans oublier ceux utilisant appâts, lampes campâtes, Primus et filets pour capturer en nocturne lièvres, perdreaux, gangas et pigeons, et, bien sûr, ceux usant de leurs voitures tout terrain qui continuent de faire très mal à la faune cynégétique» A-t-il signalé. Le renforcent de l'effectif s'impose «Malgré toutes les difficultés et les risques qu'encourent , les techniciens et les gardes –forets dans l'accomplissement de leur tâche, l 'arrondissement des forêts de Kairouan mobilise tous ses moyens humains et matériels, afin de veiller à la protection de la faune et la flore. Le renforcement des effectifs de l'arrondissement par de nouveaux techniciens et de garde-forêts et aussi par les véhicules tout terrain nécessaires aidera les techniciens forestiers à accomplir convenablement leur mission», a signalé Mohsen Sai, chef de l'arrondissement des forêts de Kairouan qui ajoute « Le début de la saison de chasse a démontré que le petit gibier tient encore une place importante dans les forêts et les parcours de la région et l'arrondissement est toujours là pour empêcher les destructeurs de nuire au patrimoine forestier». Il a signalé, à ce propos, que trois chasseurs sans permis de port d'armes et dix autres pour chasse en nocturne et dans des zones interdites ont été verbalisés et leurs armes saisies depuis l'ouverture de la saison de la chasse du gibier sédentaire.