p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Kamel BOUAOUINA p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Des milliers d'animaux, notamment les chiens, n'ont pas de personnes pour s'occuper d'eux. Beaucoup souffrent et meurent dans la rue faute de place dans les refuges, de disponibilité d'un foyer prêt à les adopter ou de problèmes de santé ou comportementaux qui résultent souvent de l'abandon. Le résultat, de nombreux chiens et chats errants sont livrés à leur propre sort dans les rues ou à la campagne, où ils souffrent et trouvent souvent la mort après avoir été percutés par des voitures ou attaqués par d'autres animaux, victimes de la faim, atteints de maladies contagieuses ou confrontés à bien d'autres dangers. De nombreux animaux errants se font tirer dessus ou tués par d'autres façons cruelles. Le phénomène des chiens errants a pris, ces derniers temps, des proportions alarmantes dans plusieurs villes. En bandes, ils rôdent autour des lieux habités à la recherche de restes de nourriture dans les poubelles, menacent quiconque s'en approche. Les citoyens font des détours pour les éviter ou rebroussent carrément chemin, surtout lorsque ces mauvaises rencontres ont lieu dans des endroits démunis d'éclairage. Plusieurs associations sont créées pour prendre en charge ces animaux mal traités. C'est le cas de l'Association de protection des animaux de Tunisie qui fait du grand travail. Elle reçoit chaque jour des centaines de messages par jour lui demandant de prendre des animaux pour les mettre au refuge. Les messages sont tellement nombreux qu'il lui est impossible de prendre en charge des milliers d'animaux surtout que leur refuge est saturé avec plus de 350 animaux à nourrir, à stériliser et à soigner. Des volontaires coordinateurs ont été chargés de faire un suivi des chiens capturés et de sensibiliser la population à l'avantage de cette action pour l'intérêt général. Malgré ces initiatives, ces chiens errants sont devenus un grand danger pour les citoyens. Une virée du côté de nos villes, à Nabeul, à Monastir, à la Marsa, permet de voir leur nombre se multiplier. En groupe, Ils flânent autour des détritus et les poubelles pour trouver quelque chose à mettre sous les crocs. Ces derniers prolifèrent à proximité des parcs automobiles, oueds, cimetières et autres endroits. Ces chiens se constituent, souvent en meutes et redoublent de férocité le soir. La multiplication des actes d'agressions inquiète de plus en plus les habitants. Un jeune cadre ne se remet pas de sa frayeur depuis qu'un chien errant l'a mordue il y a près d'un mois, "Je suis sorti de ma voiture et je suis tombée sur un chien des rues exceptionnellement gros. Il s'est approché de moi et m'a mordue sans même aboyer", dit-il. Il s'en est tiré avec une plaie à la cuisse et une injection de vaccin contre la rage. Les municipalités commencent à prendre conscience de cette menace qui pèse sur la sécurité et la santé des citoyens. Associations, parties civiles, grands et petits disent "Stop à l'errance animale", mais aussi à la maltraitance. Nous ne voulons plus de cette barbarie qui touche les chiens errants. L'animal est un être sensible ayant le droit de vivre dans la dignité". C'est dans ce cadre que la municipalité de la Marsa a décidé de créer le premier centre d'hébergement destiné aux chiens errants doté d'espaces d'accueil et de soins bien délimités pour les animaux, de boxes d'hébergement locaux techniques et administratifs, d'espaces extérieurs sécurisés, d'un parking... L'objectif étant de protéger les citoyens et d'empêcher l'abattage des chiens qui constitue un acte « immoral ». Ces chiens hébergés feront l'objet d'un examen vétérinaire. Ils seront également castrés pour, ensuite, être libérés. Ils seront aussi surveillés à distance grâce à la technologie afin de les empêcher d'entrer en contact avec d'autres chiens. Une bonne initiative à saluer et qui mérite d'être suivie par d'autres municipalités. D'ailleurs on annonce que les municipalités de Tunis et de la Goulette comptent aussi créer des refuges. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"