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La direction technique nationale du basket peu prisée
Au fonds des choses
Publié dans Le Temps le 13 - 01 - 2008

On a beau discourir, tempêter, organiser des débats télévisés, des interventions radiophoniques ou encore écrire des articles incitateurs pour améliorer le sort d'une discipline qui nous est chère. Apparemment, cela tombe constamment dans des oreilles de sourds !
La balle au panier ne se débarrassera pas de ses démons tant que la FTBB est gérée d'une manière aléatoire, hasardeuse et sans planification précise et prédéterminée.
A ce jour, ce n'est pas le cas ! Comment en serait-il autrement, alors que le poste de directeur technique est vacant, depuis le limogeage camouflé en démission de Nasser Ghrib, et ce n'est pas un jeune débutant dans le domaine de l'entraînement, Kacem Ourchfani assurant l'intérim, qui va le remplir à bon escient. L'appel d'offre pour le dépôt de dossiers afin de l'occuper n'a, apparemment pas trouvé écho dans le camp des techniciens de la balle orange. Le délai expire dans deux jours et deux candidats seulement ont daigné postuler à cette fonction, un ancien arbitre, Nourredine Taboubi et Mohamed Zaouali.
Des sources bien informées ont assuré que Mounir Ben Slimane compte aussi déposer son dossier après avoir, précédemment affirmé qu'il n'était pas intéressé. Ceci laisse supposer qu'il a, peut-être, eu des garanties de passer !
On ne se bouscule donc pas à la porte de la direction technique, et c'est tout à fait compréhensible si on prend en considération la manière injuste, injustifiée, incompréhensible et expéditive avec laquelle a été évincée un nombre tout à fait respectable de coachs, de conseillers techniques et de conseillers régionaux. Des membres fédéraux élus ont, même été poussé vers la sortie !
Ce comportement incongru donnerait à réfléchir à celui qui serait intéressé par le poste.
Que se passera-t-il si, à la date butoir fixée au 15 Janvier, Taboubi reste le seul prétendant au poste ? « Wait and see » comme diraient les Anglais !

Les entraîneurs nationaux livrés à eux-mêmes !
Cette politique de la chaise vide où personne n'a de droit de regard sur les entraîneurs des équipes fanions féminine et masculine, laisse le champ libre aux agissements les plus injustifiables dont ceux de l'entraîneur de notre équipe nationale des garçons, Adel Tlatli. En effet depuis son retour d'Egypte, muni d'une bien peu glorieuse 3ème place, il goûte à un repos salutaire et prolongé. Deux mois déjà qu'il n'a pas eu de contact avec ses protégés. Ce qui pose encore une fois une question cruciale : Comment améliorer la technique individuelle de nos internationaux, surtout que l'essentiel de l'effectif est composé de jeunes joueurs, si on n'opte pas pour le travail spécifique ?
Ce travail ne peut être effectué que dans le cadre d'entraînements hebdomadaires planifiés par le coach national.
Les regroupements organisés à la veille d'une compétition ne peuvent rien donner et ne contribueront nullement à améliorer le niveau des joueurs.
De son côté Moussa Touré, basé à Monastir et qui s'occupe des fédérales depuis le remerciement de Saber Hafsa, semble prendre son travail au sérieux mais pas son rôle d'éducateur contrairement à ce qu'affirme Ali Benzarti, son employeur. En effet, au dernier stage pendant les vacances, le dit entraîneur s'est permis de renvoyer une jeune basketteuse de 17ans, la faisant accompagner par un responsable jusqu'à l'arrêt des « louages ». Ce comportement négligeant aurait pu avoir des incidences répréhensible sur la joueuse ou un accident survenir en cours de route. Qui en assumerait la responsabilité dans ce cas ?
La raison invoquée de ce renvoi n'est même pas plausible « elle ne prend pas les entraînements aux sérieux et est indisciplinée », a-t-il invoqué.
Nous lui posons la question ; à qui incombe le devoir d'inculquer et d'instaurer une discipline à des filles installées à Sousse loin de leur foyer et de leur famille ?
La réponse est évidente. Ce sont les responsables et l'entraîneur qui doivent se substituer au noyau familial.
Alors, de grâce M. Touré faites votre travail de formateur et de technicien mais aussi et surtout celui d'éducateur. Vous êtes suffisamment payé pour vous acquitter de toutes ces tâches !


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