La deception : perte du trône africain et des Jeux Olympiques * La frustration : à la mi-temps , nous menions (16-12) La cinquième finale entre la Tunisie et l'Egypte est revenue à l'Egypte au terme d'un match d'une grande intensité au cours duquel on a assisté à des duels sans merci entre des joueurs bien préparés sur le plan technico-tactique que mental et qui, visiblement, se connaissent très bien. Saed Hasanafendic a aligné d'entrée le sept suivant: Mgaiez dans les buts, Tej, Saied, W. Hmam, Hidoui, Hamed, Touati. Et débuts en fanfare sous la direction de la paire roumaine, celle qui a arbitré déjà un match impliquant notre équipe nationale. L'Egypte est la première à prendre l'avantage à la marque, la Tunisie a égalisé avant de compter deux buts de retard: 3-1 puis 4-2 à la septième minute. Ce fut tout car nos joueurs sous la direction d'un très bon Sobhi Saied vont égaliser par Tej (4-4) et de prendre les choses en mains d'autant plus que Marouane Mgaiez garde bien ses buts. Pendant dix bonnes minutes, rien n'arrêtera nos joueurs qui creusent l'écart. Cinq buts d'avance à la 18ème minute: Tej, Touati, Saied et Hamed étaient passées par là. Ceci sans l'apport de W. Hmam qui, jusque-là, n'a pas encore donné la pleine mesure de ses moyens. L'entraîneur égyptien a bien injecté son organisateur Hassen Yosri en dépit d'une blessure contractée en début de compétition, sans résultat. Ce dernier, manquant de compétition, et visiblement craintif, n'a guère apporté le plus souhaité pour ses coéquipiers. L'avance des Tunisiens ira crescendo au fil des minutes et Hamed va s'en donner à cœur joie avec un total de quatre buts en cette première période de jeu. Une bonne organisation défensive, une rapide circulation du ballon et des contres incisifs ont eu raison d'une équipe égyptienne débordée à tous les niveaux. Mi-temps (16-12) Nos joueurs ne pouvaient mieux entamer cette finale: 30 minutes de jeu et quatre buts d'avance au score (16-12) surtout que W. Hmam s'est remis à marquer.
•Dix minutes sans le moindre but? Avec un tel écart, le titre ne pouvait normalement échapper aux nôtres malgré un très bon Ahmed Lahmar et à un degré moindre Houcine Zaki. Toujours est-il que nos représentants devaient continuer sur leur lancée avec la même détermination et les mêmes dispositions mentales. Les premières minutes de la seconde période de jeu n'allaient malheureusement dans cette optique dans la mesure où les Egyptiens ont réduit le score de deux buts et sans deux arrêts de Mgaiez, les choses auraient été fatales pour les Tunisiens. Dix minutes sans réussir le moindre but, c'était inquiétant pour ces derniers. Et tout était à refaire quand l'Egypte égalisa à 16-16 avant de prendre deux buts d'avance (18-16). Six buts réussis par les Egyptiens contre zéro but pour les nôtres!!! Il faut dire aussi que le gardien égyptien Hamad Nakib annihilait plusieurs tentatives tunisiennes. A partir de la 42ème minute, on va assister à un véritable bras de fer entre les deux formations avec une meilleure assurance côté tunisien qui parvient enfin à égaliser à 18-18 puis à 19-19. •Un relâchement incompréhensible car inattendu Bien qu'évoluant en infériorité numérique après le carton rouge brandi envers Hassen Aouadh (trois avertissements), les Pharaons parviennent à prendre deux buts d'avance (21-19). Les dix dernières minutes allaient être palpitantes et pleines de suspense d'autant plus que nos joueurs s'accrochaient même s'ils ne font pas preuve de cette détermination perçue en première mi-temps. Et les expulsions de se multiplier sur le parquet comme à partir du banc: Tej côté tunisien et deux joueurs côté égyptien en plus de l'entraîneur . Une infériorité qui n'empêche pas notre adversaire de creuser relativement le score: 24-21 à six minutes du coup de sifflet final. Et comme un malheur ne vient jamais seul, Touati blessé, quitte le parquet, Hmam loupe un pénalty et Sahbi Ben Aziza récolte deux minutes d'expulsion. Et quand Hassen Yosri donne un troisième but d'avance aux Egyptiens, c'en était fini des chances tunisiennes.
Le commentaire Elles avaient imposé leur diktat Championnat d'Afrique 2006 à Tunis, notre équipe nationale féminine est en finale, elle est battue par l'Angola au terme d'un match héroïque. Et une médaille d'argent qui est venue couronner les efforts de toute une équipe encadrée de main de maître par le Tunisien Abderrahman Hammou, que l'on va virer juste quelques semaines après. Pour le remplacer par un autre technicien tunisien qui ,à son tour, sera remercié d'une manière peu cavalière. Pour la simple raison que Mohamed Motemri a instauré une discipline rigoureuse que nos filles ou quelques unes d'entre elles ont rejetée, exigeant par la même occasion son éviction. Ce qui fut fait, séance tenante. La Fédération de handball a, alors, pris la décision d'engager un technicien étranger. Ce fut Biric, un entraîneur qui n'a pas apporté à l'équipe le plus recherché du moment qu'il n'est, jamais, parvenu à s'imposer, ni imposer ses méthodes et encore moins une discipline sans laquelle la réussite n'est pas garantie. Et puis, que peut-on attendre d'un entraîneur qui abandonne l'équipe nationale en pleine préparation pour le championnat d'Afrique pour aller rendre visite à sa famille ?! Et comme la programmation des entraînements et des matches amicaux était désuète. Il n'en fallait pas plus pour que nos " Dames " rétrogradent de deux rangs à la fin de la C.A.N 2008, après une seule victoire, deux nuls et deux défaites aussi sévères l'une que l'autre. C'est là tribut de l'improvisation et d'un encadrement quasi nul. A preuve, Amor Baccouche qui a toujours entouré cette équipe de sa sollicitude a été remplacé par... une certaine Josiane qui réside en ... France pour encadrer nos féminines. Le résultat est là. Rafik BEN ARFA
Hand - CAN 2008 (Dames) La Tunisie rate le podium La sélection féminine tunisienne de handball a terminé à la quatrième place du championnat d'Afrique des nations de handball dames (8 au 17 janvier en Angola), après sa défaite face à son homologue congolaise 25 à 30, en match de classement disputé avant-hier à Luanda. La finale opposait, hier à 20h00 (HT), l'Angola à la Côte d'Ivoire.