Fonctionnaires de leur état, les deux jeunes mariés ont fondé un petit foyer. Pourtant les moyens manquaient et leurs salaires suffisaient tout juste à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Après quelques mois difficiles, l'épouse s'est adressée à son chef hiérarchique pour lui demander de lui venir en aide, lui accordant une promotion. A partir de cet instant, le patron a compris que sa secrétaire avait des problèmes d'argent, et que c'était l'occasion pour lui exprimer sa solidarité. A chaque fois, il trouvait, ainsi un motif pour lui glisser une somme d'argent. Bien évidemment elle n'avait pas omis d'informer son mari. Le couple après avoir cherché à comprendre les raisons de cette générosité, a fini par expliquer le comportement du patron par le fait qu'il était attiré par le charme de la jeune épouse. Coup de théâtre, décidant de tirer profit de cette situation, l'époux a laissé entendre qu'il acceptait que sa femme entretienne une relation avec son patron selon ses dires. Une première invitation et ce fut le début d'une longue aventure puisqu'à partir de ce moment, le patron allait devenir au vu et au su de tous et avec le consentement de l'époux l'amant de la femme. Il lui rendait visite quand il lui semble en présence et même en l'absence du mari. Et voilà un beau jour et pour des raisons qu'on ignore, l'époux est rentré un soir chez lui, en découvrant que sa femme était dans la chambre à coucher en compagnie de son amant, il a piqué une crise de nerfs éveillant les soupçons et attirant l'attention des voisins qui ont alerté les agents de police. Se rendant sur les lieux, ils ont arrêté les deux amants. Conduits au poste, les deux amants ont déclaré que l'époux était au courant de l'aventure extra-conjugale de sa femme et même qu'il l'encourageait à se donner à son patron. Cette liaison a généré une grossesse laquelle a été à l'origine de la naissance d'une petite fille qui a été enregistrée sur les registres de l'état civil au nom de l'amant. Le juge d'instruction a inculpé les deux amants d'adultère. Devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance, less deux accusés ont écopé de trois ans de prison à chacun.