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Jusqu'ou veut aller M.Friâa ?
Enquête L'ESZarzis
Publié dans Le Temps le 21 - 01 - 2008

Quand on décide seul! On a toujours dit que les débuts sont difficiles; dans toute entreprise, si on ne négocie pas bien le début, rien ne marche. A l'ESZ, le président Friaâ, fraîchement installé à la tête de son équipe, après en avoir assuré la vice- présidence la saison précédente, commit beaucoup d'erreurs.
D'abord, en commençant, même s'il le nie, lui-même, la campagne de recrutements bien avant l'arrivée de l'entraîneur Chargui, le premier à avoir veillé, avant son limogeage au mois de Novembre, sur les destinées des sang et or sudistes. Quoi que l'on prétende, les Nadhir Maatoug, avec qui par ailleurs un différend perdure voilà maintenant plus de deux mois, Najeh Hammadi, Hamdi Jebnoun,Seddik Jebnoun, lui aussi en froid avec son président, Dabboub pour ne citer que ceux-là, se mirent d'accord avec le président zarzissien pour atterrir dans l'équipe ou rempiler pour une saison supplémentaire au moment même où le choix de l'entraîneur n'avait pas été fait. Ensuite, la composition du bureau directeur avait constitué un casse-tête chinois pour le premier responsable en raison des divergences non seulement sur le choix des plus proches collaborateurs et premiers responsables de l'équipe fanion et des équipes des jeunes, mais aussi sur le garde matériel.
Un bilan bien maigre
Dès l'entame de la saison, tout le monde à Zarzis s'attendait à cette moisson catastrophique. L'ESZ est actuellement dernière au classement général, et son maintien parmi l'élite du foot national est quasi impossible. Après deux journées disputées au second half de l'exercice en cours, l'attaque, avec seulement six buts à son actif, brilla par son indigence et son incapacité à transformer en buts les rares occasions créées, non pas parce que comme on le prétendait dans les rangs de l'équipe dirigeante, on manque particulièrement de chasseurs de buts valables, mais surtout parce que les choix ne furent pas opportuns. Les entraîneurs qui se sont succédé à la tête de la direction technique n'ont pas réussi à créer l'amalgame entre des joueurs venus d'équipes différentes. Ainsi Chargui, qui nous avait, il faut l'avouer, toujours soufflé son insatisfaction concernant l'effectif dont il disposait, avait échoué en raison des changements fréquents du reste le plus souvent inexplicables au sein de son équipe, à monter une formation type capable de tenir tête à ses adversaires dont la plupart ne dépassaient en rien l'ESZ.
Mokhtar Tlili, le second technicien qui n'a pas fait long feu comme tout le monde s'y était attendu, ne fut pas plus heureux que son prédécesseur. Lui aussi rompu à ce genre de situation n'a pu résister et a fini par jeter l'éponge dans des circonstances obscures. Mais il paraît que Tlili choisit de partir lorsqu'il comprit que le scénario qu'il avait préparé n'allait pas aboutir. Certains supporters et même proches du comité pensent que " le dinosaure " avait planifié en personne les défaites de l'ESZ afin d'acculer son président à faire lors du mercato d'hiver venir tous les éléments qu'il voulait recruter. Ces fans lui font endosser une grande part de responsabilité dans la situation peu envieuse dans laquelle se débat leur équipe.
Une occasion ratée ?
" Oui, nota Lotfi Laariadh, l'un des ex-joueurs et responsables de l'équipe fanion zarzissienne " à qui le président avait fait appel en compagnie d'autres, au cours de la période difficile qu'avait vécue le club après la débâcle face au CSHL à Zarzis même.
Monsieur Laariadh, qui a préféré se retirer après un cours intermède comme conseiller auprès du président pour les recrutements, estime qu'une belle occasion de voir toutes les sensibilités, toutes les parties concernées par la marche du club, travailler la main dans la main, fut ratée " Nous avions accepté l'offre du président, Kazouz bien d'autres et moi, dans le seul but de faire en sorte que le renforcement de l'équipe contribue à l'amélioration des résultats, dit monsieur Laariadh; malheureusement, nous avons
remarqué que la mission pour laquelle nous nous étions armés serait impossible à réaliser, pour diverses raisons inhérentes à certaines mentalités rétrogrades révolues. " Il paraît clair que les points de vue de ces enfants du club d'une part et le staff technique avec le comité d'autre part furent divergents en ce qui concerne les renforts. A notre question inhérente aux joueurs recrutés lors de ce mercato, Lotfi Laariadh a affirmé que sur les cinq arrivées, seules celles de Hosni, Khanchil et du franco-tunisien Maarraf étaient valables. " Pour les deux autres africains, Koné le malien et Serge Patrick le camerounais, en dépit de tout ce que disent les dirigeants ou le staff technique, il faudra attendre le retour de la compétition pour se prononcer; même si je crois que le premier nommé n'est en rien
supérieur aux éléments dont dispose notre équipe depuis le début de saison. " L'atmosphère, comme tout un chacun peut le constater, n'a pas l'air de s'améliorer au sein de la grande famille zarzissienne; les difficultés et les soubresauts qui avaient ébranlé sa sérénité , handicapé sa marche, continuent de plus belle.

Nadhir Maatoug : un chômeur de luxe !
Voilà un joueur que le président Friaâ avait présenté
au début de la saison comme l'un des meilleurs
régisseurs du pays et qui a coûté à la trésorerie du club une grande somme d'argent, mais qui, pour un différent financier avec le premier responsable de l'équipe, ne figure plus depuis plus de deux mois parmi l'effectif des seniors. Nadhir fut tout simplement sommé par ses dirigeants de s'entraîner avec les espoirs sans pouvoir prendre partie aux rencontres de cette catégorie. Quelle punition ! Un chômeur de luxe en quelque sorte. Pour l'histoire Nadhir Maatoug avait été engagé par l'ESZ l'été dernier moyennant une prime de rendement de vingt sept mille dinars et un salaire mensuel de mille cinq cent dinars, mais avant d'entamer son travail au sein de sa nouvelle équipe, il avait exigé des chèques de garantie; ce qui fut fait, le président Friaâ ayant accepté de lui remettre trois chèques de neuf mille dinars chacun. Jusque-là, rien de spécial, car cette manière de procéder existe bel et bien dans plusieurs clubs, dans la discrétion. Seulement, devant la méforme du joueur, le président exigea, on ne sait pourquoi, que son poulain lui remette les chèques en question. Refus catégorique du concerné, qui du reste a raison car n'ayant en aucune manière enfreint aux clauses du contrat qu'il avait signé. Le président, lui, doit respecter son engagement et assumer les conséquences de ses choix.

L'affaire Farhat Lissilaa
Farhat Lissilaa n'est autre que l'ex entraîneur des gardiens de but de l'ESZ qui a été limogé juste après le départ de Mokhtar Tlili et à qui on a reproché de ne pas avoir réussi à former des gardiens du cru valables. Ce technicien, un ex gardien du club, ne sait plus quoi faire. D'une part, il fut licencié, " abusivement " comme il le dit lui-même; en plus,
on refuse de résilier son contrat, sans oublier ses émoluments des mois d'Octobre, novembre et décembre.
Farhat nous apprit que devant l'entêtement du président zarzissien, il s'est trouvé dans l'obligation de défendre ses intérêts " Monsieur Friâa, a-t-il fait remarquer, ne s'est pas montré compréhensif à mes doléances; devant son refus de résilier mon contrat afin que je puisse répondre aux nombreuses sollicitations des équipes qui m'ont approché, le dernier en date n'est autre que le SG, je me suis résigné à porter plainte. " L'ex entraîneur des gardiens demande à être payé et libéré par ses employeurs afin qu'il aille monnayer ses services ailleurs.


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