Tunis-le Temps : Engagé par une société de vente de matériel médical, le comptable n'avait pas hésité à falsifier les chèques de la société, en imitant la signature du directeur, afin de les détourner à son profit, et il n'y alla pas de main morte. En effet il procéda à la falsification de 26 chèques, pour bénéficier indûment de la somme de 32 mille dinars. Inculpé pour falsification de chèque, infraction considérée par la loi en tant que crime, il nia n'avoir procédé à aucune falsification. Pourtant un expert certifia que les écritures surchargeant les chèques litigieux seraient très probablement de sa main. Pourtant, il maintint qu'il était innocent, son rôle, expliquait-il, consistant tout simplement à remplir les chèques avant de les soumettre au directeur financier qui seul a le pouvoir de signature avec le gérant. Cependant il fut déclaré coupable, étant donné qu'il avait tiré un profit personnel de ces chèques falsifiés. Par ailleurs, et en tant que comptable, il était tenu de procéder aux vérifications nécessaires concernant toutes les écritures comptable de la société. Il totalisa ainsi,13 affaires criminelles, pour lesquelles il a été condamné, à 26 ans d'emprisonnement.