Un passager aurait été empêché d'embarquer à bord d'un avion et pour cause, il portait un T-shirt sur lequel est dessiné George W Bush avec l'inscription « premier terroriste mondial ». Le passager en question est un expert en informatique. Il est australien et résident en Grande-Bretagne. Il ne s'agit donc pas du profil de l'Arabo-musulman qui suscite tant de crainte de nos jours. Seulement, la compagnie a jugé l'inscription « offensant et heurtant les sensibilités ». Un communiqué a été publié par la suite pour informer les passagers que tout commentaire oral ou imprimé est susceptible potentiellement de heurter la sensibilité d'autrui ou de menacer la sécurité de l'avion ne serait pas tolérée. Les employés ont d'ailleurs commencé par demander au passager de changer son T-shirt. Ce dernier ayant refusé, il a été « interdit de vol ». Cependant, il ne lâcha pas prise puisqu'il confirma qu'il portera le T-Shirt à chaque vol quitte à y perdre son billet à chaque fois. C'est qu'il est déterminé à défendre sa liberté d'expression qu'il estime avoir été violée par la compagnie. D'un côté, l'insolite dans l'affaire pourrait être le fait qu'une inscription pareille pourrait calmer les « pseudo-terroristes » et ne pourrait en aucun cas être dangereuse pour le déroulement d'un vol. Et il est vrai que la liberté d'expression est un droit « auquel on a droit », néanmoins l'on n'en a pas souvent... Nombreuses sont les personnes qui croient que Geroges W Bush est le plus grand terroriste de notre monde actuel. Nombreuses aussi sont les personnes qui croient qu'il est aujourd'hui la cause directe ou indirecte de beaucoup de malheurs et qu'il aurait pu s'abstenir de provoquer certains événements. Elles auraient peut être aimé pareil courage dans la liberté d'expression. D'autres personnes auraient été simplement indifférentes face à une inscription pareille et d'autres ne l'auraient peut-être même pas remarqué. Mais revenons au principe de base la liberté d'expression en soi. Peut-on la donner coûte que coûte ? Après tout, si la compagnie aurait accepté de laisser ce passager monter à bord avec pareille inscription, elle devrait le faire pour les autres. Or, sait-on jamais ce qu'on pouvait dire sous le slogan d'une parole libre ? Au grand désespoir des « anti-Bush » qui auraient aimé que quelqu'un témoigne de pareilles paroles, la compagnie pensait surtout au calme du vol en y interdisant l'accès à cet Australien. Nous avons tous pu constater l'année dernière combien cette même liberté d'expression a pu engendrer comme problèmes entre Orient et Occident surtout lors de la publication des caricatures. Pourquoi condamnons-nous alors cette liberté quand elle ne nous arrange pas et l'encourageons quand elle évoque certaines de nos opinions. Il est peut-être mieux pour tout le monde que certains et d'autres, de camps différents, « rangent leur langues » et évitent l apeovoation...