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Une référence unique dans le monde arabo-musulman....
La femme tunisienne,
Publié dans Le Temps le 08 - 03 - 2008

Toujours plus d'acquis ; toujours plus de revendications...Mais attention à la résurgence des vieux démons
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Mounira Garbouj; directrice de la santé et des soins de base : "La mère et l'enfant"
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Dr Emna Menif (Professeur agrégée en médecine) : « Il faut faire évoluer l'image médiatisée par les manuels scolaires et les feuilletons télévisés d'une mère aux fourneaux et d'un père lisant le journal »
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Sana Mahjoub, conseillère d'orientation : « Une société ne peut avancer normalement en opprimant la moitié de la population qui la compose »
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Zeyneb Farhat, femme de culture : « Il n'y a pas d'acquis spécifiques pour les femmes actives dans le domaine de l'art »
La Journée Mondiale de la Femme renvoie, sûrement, les Tunisiennes au Code de Statut Personnel « CSP » qui les a libérées depuis le 13 Août 1956. Cette commémoration leur rappelle des avantages qu'elles ont, comparativement, à leurs compères du monde arabo-musulman. Le CSP a permis de transgresser des domaines encore interdits comme la polygamie et la mise sous tutelle. Il leur a ouvert le droit à l'éducation, à la santé, à l'avortement, au libre choix du conjoint, au divorce, à la libre circulation, au travail à égale rémunération et au vote. Les amendements du 12 juillet 1993 et du 21 janvier 2002 leurs ont permis la transmission de la nationalité (et donc de l'identité) ainsi que la tutelle sur les enfants. En un mot, la femme en Tunisie a accédé à la citoyenneté. Une telle situation fait, certes, honneur à la Femme tunisienne mais, elle l'appelle aussi à davantage de labeur pour affirmer son statut et beaucoup de vigilance pour la prémunir de la résurgence des vieux démons.
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Mounira Garbouj; directrice de la santé et des soins de base
"La mère et l'enfant"
La promotion de la femme s'inscrit en Tunisie dans une politique globale et évolutive de développement humain, amorcée dès le lendemain de l'indépendance. Cette politique s'est concrétisée par des mesures d'ordre multidimentionnel: juridique, politique, sociale, d'infrastructure humaine et matérielle, de prévention et de prise en charge de la santé.
Cette politique 1987, s'est distinguée par le développement de plusieurs aspects relatifs à l'implémentation d'un système légal de protection et de promotion des droits de la femme et de l'enfant, un important investissement financier pour développer l'infrastructure sanitaire et à la création du ministère de la Femme et de la Famille (1992) et d'un Centre national de Formation et de Recherche sur la Femme.
Les réalisations dans les domaines juridique et social sont allées de pair avec les réalisations dans le domaine de la santé.
La promotion de la santé de la femme s'est traduite par la mise en place progressive des différents programmes de santé de la mère et de l'enfant, le souci de rentabiliser au maximum les services de SMI par leur intégration, la rationalisation de l'utilisation des ressources existantes, le renforcement des moyens humains et matériels et l'extension de ces services à toute la population cible, notamment dans les sites les plus reculés et les plus démunis.
La stratégie nationale s'est basée sur:
- Le développement de l'infrastructure sanitaire avec le rapprochement des soins de la population. C'est ainsi que 95% de la population habitent à moins de 4 km d'un centre de santé dont le nombre a atteint 2076 en 2006. Le nombre d'habitants par centre est de 4937. Le nombre de maternités publiques est de 155.
- Le développement des programmes sanitaires dont le programme national de périnatalité dont les objectifs sont de réduire la mortalité et la morbidité maternelles et périnatales, et en particulier le handicap lié à une pathologie de la grossesse et/ou de l'accouchement , les programmes relatifs à la santé de la reproduction: la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le Sida, le dépistage des cancers chez la femme, la prise en charge de la ménopause et de l'infertilité... ainsi que les programmes de la santé de l'enfant, la santé mentale, les maladies chroniques, l'éducation pour la santé...
Les orientations de promotion de la santé reproductive se sont renforcées.
Les objectifs tracés pour le 11ème plan.
•Réduire la mortalité maternelle à moins de 35/100000 NV
•Améliorer la couverture par les services de périnatalité pour réaliser des:
- taux de couverture par au moins une consultation prénatale 90%
- taux de couverture par au moins quatre consultations prénatales 80%
- taux de couverture postnatale 70%
- taux d'accouchement en milieu assisté= 100%.
L'impact de cette politique globale et évolutive s'est soldé par un niveau d'indicateurs de santé, de service et de performance plus qu'honorable.
•Espérance de vie à la naissance: National: 73.5 ans, Femme: 75.5 ans (INS 2005)
•Taux de natalité: 17.1% (INS 2005)
•Indice synthétique de fécondité: 2.04 (INS 2005)
•Mortalité infantile: estimé à 19.1% par l'INS en 2006
•Mortalité néonatale: estimé à 12.7% par l'INS en 2006
•Mortalité maternelle: 36.5 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2006 (rapport du Pr. Patrick Thonneau expert international)
•Surveillance prénatale: 96% en 2006
•Accouchements assistés: 94.5% en 2006
•Surveillance postnatale: 51.3% en 2006
•Prévalence contraceptive: 60.2% en 2006.
Les perspectives sont de maintenir et de renforcer les performances réalisées notamment par le renforcement de la qualité des services et l'assurance de l'équité intra et inter-régionales, l'implication plus effective du secteur privé dans les stratégies nationales de prévention et le renforcement du partenariat multisectoriel.
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Dr Emna Menif (Professeur agrégée en médecine)
« Il faut faire évoluer l'image médiatisée par les manuels scolaires et les feuilletons télévisés d'une mère aux fourneaux et d'un père lisant le journal »
Le Temps : La femme tunisienne est considérée comme une référence dans le monde arabo-musulman. Quels sont, selon vous, les acquis fondamentaux qui lui donnent une telle notoriété ?
Professeur Emna Menif : L'acquis fondamental de la femme tunisienne est son affranchissement de la mise sous tutelle, qui peut se décliner sous plusieurs formes : droit à l'éducation, à la santé, à l'avortement, au libre choix du conjoint, au divorce, à la libre circulation, à la transmission de la nationalité (et donc de l'identité), à la tutelle sur les enfants, au travail à égale rémunération, au vote... en un mot, la femme en Tunisie a accédé à la citoyenneté, c'est là, à mon sens, la vraie définition de l'émancipation et de la liberté.
. Un vent de conservatisme est en train de souffler partout dans le monde et, spécialement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Comment faudrait-il procéder pour éviter un retour sur ces acquis et parvenir, plutôt, à les consolider ?
- Citoyenneté et conservatisme, pour ne pas dire intégrisme et obscurantisme, ne peuvent pas coexister. Il revient, bien sûr, aux femmes de prendre conscience que derrière un appel, pernicieux, de retour aux fondements de la religion, on appelle à la négation de leur identité et à leur privation de leurs droits fondamentaux. Mais il revient, aussi, à l'ensemble de la société de réaliser que vouloir priver les femmes de leur citoyenneté c'est vouloir se priver de la sienne et accepter de s'aliéner. Il y a un travail pédagogique à faire. La représentation de la femme doit changer : les femmes ne sont ni inférieures aux hommes, ni leurs adversaires. Le rapport au fait religieux doit aussi mûrir et se dépassionner. Notre salut viendra de la culture de la laïcité qui, tout en respectant la religion, la réserve à la sphère de l'intime à laquelle elle doit appartenir, et sépare le sacré du temporel.
. La femme tunisienne a-t-elle d'autres combats à mener ?
- Certainement. Elle n'a pas encore acquis tous ses droits, l'inégalité entre hommes et femmes en matière d'héritage en est la meilleure illustration. Il y a encore toute notre représentation de la place des femmes au sein de la famille, du couple, du monde du travail... qui doit évoluer. Il faut faire évoluer les manuels scolaires avec l'image rétrograde qu'ils renvoient encore de la femme aux fourneaux et du père lisant les journaux, faire évoluer le message médiatique et tous les feuilletons télévisés où les femmes ne peuvent se concevoir autrement que niaises à la limite de la débilité, lorsqu'elles ne sont pas calculatrices, vaniteuses, matérialistes, mauvaises, méchantes et diaboliques.
Il revient aux hommes de considérer les femmes comme leurs partenaires. Il revient aussi aux femmes de s'extraire du statut de victimes, de refuser le rôle d'assistées et de mineures, de dénoncer les injustices, les violences, les maltraitances qu'elles peuvent subir en déculpabilisant et surtout d'opérer par la transmission à leurs enfants, garçons et filles, des principes d'une nouvelle construction sociale plus juste et plus égalitaire.
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Sana Mahjoub, conseillère d'orientation : « Une société ne peut avancer normalement en opprimant la moitié de la population qui la compose »
Le Temps : La femme tunisienne est considérée comme une référence dans le monde arabo-musulman. Quels sont, selon vous, les acquis fondamentaux qui lui donnent une telle notoriété ?
Sana Mahjoub : Si la femme tunisienne est considérée comme une référence dans le monde arabo-musulman, c'est bien grâce à la scolarisation massive et généralisée que notre pays a connue depuis l'indépendance et grâce à un accès égal entre hommes et femmes au monde du travail, ce qui a permis à la femme d'avoir une autonomie financière qui l'affranchit de la tutelle de l'homme qu'il soit père, frère, mari ou fils. Il en découle évidemment une liberté d'opinion, d'action et de décision indispensables à tout citoyen responsable et actif.
Ce statut considéré comme révolutionnaire de modernité dans les pays arabo musulmans, la femme l'a obtenu notamment en vertu de toutes les lois et mesures législatives et judiciaires prises en sa faveur depuis la parution du Code du Statut Personnel en 1957 et jusqu'à aujourd'hui et qui ne cessent d'évoluer et de s'enrichir pour mieux s'adapter aux exigences d'une société en perpétuel mouvement et pour mieux protéger les droits de la femme qu'elle soit célibataire, épouse ou divorcée ainsi que les droits de la mère et de l'enfant.
Toutes ces mesures fondées sur le principe de la laïcité sont innovantes par rapport à la situation de la femme dans les pays arabo-musulmans qui s'appuient pour la plupart sur la loi islamique et qui n'offrent pas à la femme autant de garanties au niveau des droits, parfois même les plus élémentaires. D'ailleurs beaucoup de femmes arabes nous envient cette chance et aimeraient voir leurs pays évoluer dans ce sens.
Car considérer la femme comme un individu à part entière dans la société, bénéficiant de droits et tenu d'obligations c'est finalement lui reconnaître son rôle actif dans la construction du pays et lui faire confiance et c'est surtout miser sur l'égalité des sexes partant du principe qu'une société ne peut avancer normalement en opprimant la moitié de la population qui la compose, en acceptant au noms de lois archaïques et ancestrales d'être boiteuse, amputée de l'un de ses deux piliers fondamentaux.

. Un vent de conservatisme est en train de souffler partout dans le monde et, spécialement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Comment faudrait-il procéder pour éviter un retour sur ces acquis et parvenir, plutôt, à les consolider ?
- Il est vrai que de plus en plus aujourd'hui, un vent de conservatisme est en train de sévir partout dans le monde et, spécialement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il s'agit de toute une conjoncture internationale qui voit se développer différentes tendances intégristes qui profitent de la situation de crises que connaît l'individu moderne, homme ou femme, avec un contexte politique houleux, des crises identitaires aigues, un marché du travail des plus précaires dans « un marché du mariage » des plus incertains.
Dans un tel contexte, un certain discours religieux, sous des dehors d'un soi-disant retour aux sources et aux principes fondateurs de la "Chariâa", offre des réponses toutes faites aux angoisses et aux incertitudes de la modernité et fait miroiter un avenir meilleur, en promettant un paradis qu'il présente comme certain et infaillible. De plus en plus de femmes ont du mal à assumer le lot de solitude imposé par leur affranchissement nouveau dans un pays qui n'a pas encore une tradition suffisamment ancienne en matière d'égalité des sexes et dans une société encore dominée par une mentalité masculine machiste. Elles sont ainsi de plus en plus nombreuses malheureusement à céder à ces nouvelles tendances à l'enfermement et à un intégrisme qui tend à leur enlever un à un leurs acquis et leurs droit pour lesquels leurs mères et grands-mère ont durement combattu.
C'est pourquoi, je crois qu'il faudrait lutter intelligemment contre ce nouveau courant, en instaurant plus de débat sur la question et en sensibilisant ces femmes à ce qu'elles risquent de perdre par des situations concrètes et palpables. Car,c'est bien connu, on ne peut apprécier la valeur de quelque chose que lorsqu'on en est dépossédé. On peut donc simuler des situations concrètes qui font vivre à ces femmes des situations"réelles", mais provisoires bien entendu, de tutelle, de subordination par rapport à l'homme, de non autonomie matérielle, décisionnelle, de restriction au niveau des mouvements et des actions, de sorte qu'elles mesurent et qu'elles touchent de près l'ampleur des dégâts encourus par ce retour en arrière menaçant et destructeur.
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Zeyneb Farhat, femme de culture : « Il n'y a pas d'acquis spécifiques pour les femmes actives dans le domaine de l'art »
Le Temps : Quels sont les acquis enregistrés dans l'actif de l'artiste tunisienne selon vous ?
Il n'y a pas d'acquis spécifiques pour les femmes actives dans le domaine de l'art. Elles bénéficient selon l'air du temps ou de la consolidation de ces acquis offerts par le Code de Statut Personnel ou la mise en péril de ces mêmes acquis. La femme est aussi une citoyenne. Même si elle occupe de plus en plus côté cours et le côté jardin. Je pense que ça s'applique sur la femme artiste qui est même plus résistante à tous les niveaux que l'homme artiste. Elle supporte les tracas des tournées. Elle est plus résistante, plus agressive et revendicatrice.
Certes, l'artiste tunisienne a bénéficié des avantages garantis par le Code de Statut Personnel.
Le Code de Statut Personnel promulgué il y a déjà 50 ans a évolué au fil du temps. Les femmes ont franchi grâce à ce Code différents domaines. Nous avons des diplômés du supérieur dans plusieurs disciplines artistiques, dont le théâtre, la peinture...Il s'agit là d'une considération pour la femme artiste.
Cependant, celle la citoyenne est déconsidérée. Pour créer, la femme artiste a besoin de liberté. Pour ce faire, elle s'inscrit dans la schizophrénie, la paranoïa. Il faut d'ailleurs, qu'elle arrache cette liberté.
Quelle position occupe-t-elle par rapport à la femme artiste dans le monde arabe ?
Il faut avouer que nous sommes très loin par rapport aux femmes artistes dans la région arabe. C'est qui est étrange à ce niveau est que les artistes dans la région du Moyen-Orient et les intellectuelles sont très respectées socialement, ce qui n'est pas le cas chez nous. Par contre leur plate-forme juridique n'est pas de la même valeur que la nôtre.


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