* Un stage à Ain-Drahem à partir du 23 juin * Le technicien brésilien du ST aurait désenchanté Du côté du Stade Tunisien, quoi que l'on ait opté pour des demi-finales en fin juin, un sentiment de lassitude commence à gagner l'entourage du club. Cette trêve n'est vraiment pas venue au bon moment. D'une part, la majorité des clubs est, soit encore en vacances ou, en début de préparation. Donc, l'équipe ne trouve pas de sparring-partner pour meubler cette trêve. D'autre part, la préparation des joueurs pour cette échéance de coupe sombre dans l'anonymat. L'entourage du club est plutôt intéressé par la coupe d'Europe et la chaleur torpide n'aide pas à faire des déplacements. Ainsi, la préparation de la bande à Robertinho avance certes, mais elle ne se fait pas sans difficultés. Les uniques partenaires possibles étaient les juniors du club avec lesquels leurs aînés ont croisé le fer dans des séances d'application pour appliquer quelques schémas tactiques. D'ailleurs, c'est cette atmosphère de pseudo déconcentration qui a poussé à reculer le stage d'Aïn-Drahem.
Stage court Déjà les joueurs peinent à tenir le rythme. Donc, il ne fallait pas enfoncer le clou. Un long stage pourrait avoir des effets indésirables et affecter négativement les joueurs déjà las après cette longue saison. C'est pourquoi le bureau directeur, de concert avec Robertinho, a décidé de reporter au lundi 23 juin le stage prévu pour le 16 juin. L'équipe partira à Aïn-Drahem juste après avoir connu son adversaire en demi-finale. Elle rentrera la veille du match. En suivant cette approche, l'entourage du club a choisi l'option de la prudence. Cinq jours de stage bloqué (avec un possible remake en cas de qualification) ne créeront pas beaucoup de pression sur l'équipe et les joueurs seront fin prêts pour leur match de demi-finale. Donc, vivement la demi-finale ! Mahdi SELLAMI ----------------------------------- Le technicien brésilien du ST aurait désenchanté La saison touche à sa fin, et au Bardo, on est en train de tout faire pour la sauver, après avoir raté d'un cheveu la quatrième place. Il est un peu tôt pour faire des analyses et revenir sur l'exercice stadiste qui vient à peine de se coucher, mais il est du devoir du directoire du club de commencer à penser à la saison prochaine, qu'il prolonge, ou qu'il décide de passer le témoin, sauf s'il est du genre à croire en ce mode opératoire notoirement connu : après moi le déluge. Pour le moment les rumeurs sont colportées à tout vent, comme si on essayait de passer des messages, mais au fond celles-ci, même celles qu'on passe par voie de presse, sont toutes sans fondements. Les stadistes sont trop séparés, et, comme d'habitude, chacun fait tout pour tirer la couverture vers lui. Nous ne voulons pas, à travers ces quelques lignes, gloser ce qui se murmure dans les rues sportives du Bardo, cela n'est pas de notre ressort, mais il nous est difficile, d'accepter ce qui ce dit sur le compte du technicien brésilien du club : Robertinho. Techniquement, il vaut ce qu'il vaut, et seuls des techniciens chevronnés peuvent se permettre d'émettre un jugement sur lui, mais sur le plan humain, il est un as. Il beaucoup aimé notre pays, il s'est beaucoup investi dans sa mission de rassembler toutes les pièces du puzzle stadiste qui ont failli se volatiliser en début de saison. Il a beaucoup aimé le Stade Tunisien qui a imbibé, et il le reconnaît toujours, une bonne partie de son coeur, et de son esprit. Il faut vraiment avoir un brouillard devant les yeux pour ne pas l'avoir constaté et relevé. Depuis son retour, il a travaillé comme un forçat, et franchement rares sont ceux qui s'attendaient, à une remontée aussi spectaculaire au classement, après des débuts catastrophiques qui ont fait mal au club, à ses supporters, ou plutôt ce qui en reste, et à toute la localité du Bardo. Nul doute que le monde du football d'aujourd'hui est un monde de rapaces, où certaines valeurs humaines, telles que le respect, la loyauté, la franchise, ne sont plus reconnues. L'hypocrisie, l'ingratitude, l'indifférence, le mensonge font quasiment loi. Le brésilien n'a rien perdu de sa jovialité, de son hilarité, mais ces derniers temps, il semble un tantinet replié sur lui-même. Est-il en train de penser à son avenir ? S'apprête-t-il à prendre une décision capitale ? Nous l'avons contacté pour essayer de savoir un peu plus sur cette déconnexion, et comme d'habitude, il a bien parlé, beaucoup même, avec l'accent que tout le monde désormais apprécie chez lui, mais il a évité en toute gentillesse d'aborder certaines questions privées, et cela mérite tout notre respect. Par d'autres moyens, ses amis italiens résidant dans notre pays, nous avons su que Robertinho, est désabusé par certaines attitudes discourtoises à son égard, dégoûté par le fait que son travail n'est presque jamais reconnu par certains, et enfin écoeuré par le fait qu'il ne s'est jamais senti bien soutenu et bien protégé. D'après cette même source, le Brésilien, pour des raisons personnelles, certainement financières, vient de décliner quelques offres locales, privilégiant une nouvelle aventure au Golfe, mais que son objectif suprême reste la prise en mains d'une sélection nationale, et pourquoi pas, dans quelques années, une participation à la Coupe du Monde qui aura lieu dans quelques années au Brésil... Comme d'aucuns le constatent, ses ambitions sont aiguisées. Il a tout le temps de parfaire son expérience, 2014 étant encore loin. Pour le moment, il dispose d'une occasion unique pour faire parler encore plus de lui : la Coupe de Tunisie, en cas de succès. Mais d'après ce qu'on a su, il serait en train de ramer quasiment seul. Les cadres administratifs du club auraient d'autres chats à fouetter, que le plus commun des mortels peut facilement imaginer. Et si, sans délai, on ne met pas un terme à ce 'manège', et que si on ne s'investit pas à fond pour aborder la demi-finale en toute sérénité, et sans le moindre stress, il y aura beaucoup de choses à regretter.