Le Temps-Agences - Le roi Abdallah II de Jordanie a souligné hier que ce serait une "faute grave" de ne pas saisir la chance d'une paix israélo-palestinienne d'ici la fin de l'année comme le président américain George W. Bush l'appelle de ses vœux. S'exprimant devant 29 prix Nobel réunis durant deux jours à Petra, le souverain hachémite a réaffirmé que la région devait "sortir de cette zone à risque" et que l'étape la plus cruciale pour le Proche-Orient est d'aboutir un "règlement global du conflit israélo-arabe". Une fois cet accord global obtenu, la région doit devenir une région "unifiée, en paix et prête à aller de l'avant", dit Abdallah avant d'ajouter que "ce serait une faute grave de rater les occasions que nous avons cette année: établir enfin un Etat palestinien souverain, indépendant et viable (...) au côté d'un Israël sûr et reconnu". Parmi les prix Nobel présents à Petra figurent notamment le président israélien Shimon Pérès, l'écrivain Elie Wiesel et le dalaï lama, le chef spirituel tibétain en exil. Sont également présents le président de la Ligue arabe, l'Egyptien Amr Moussa, ainsi que le président sénégalais Abdoulaye Wade qui préside actuellement l'Organisation de la Conférence islamique. Toutes ces personnalités sont réunies dans la cité antique de Petra pour discuter de sujets tels que la crise alimentaire mondiale, le développement économique et l'éducation.