Khira habitait avec son mari et ses trois enfants dans la région de « Zemla » à Haffouz. Elle était dans le bonheur le plus total et bénéficiait de l'estime de tous les voisins qui la connaissaient, toujours souriante, affable et gentille et lui vouaient beaucoup de respect. Le jour du drame, elle sortit le matin du domicile familial, pour ne plus revenir. Son mari qui était installé dans la capitale par nécessité de travail, venait passer trois jours par semaine auprès de son épouse et de ses enfants. Il était, ce jour, au domicile conjugal et s'inquiéta à une heure tardive du soir,de ne pas voir rentrer son épouse. Aussi, alla-t-il à sa recherche à travers toute la localité et remarqua à un moment donné ses vêtements déposés à côté d'un puits, ce qui ajouta à son inquiétude et son angoisse. Il demanda à un jeune cousin de descendre au fonds de ce puits pour en avoir le cœur net. Ce qui fut fait et généra par la même le désarroi chez toute une famille après avoir découvert le cadavre de Khira dans ce puits. S'était-elle suicidée, ou avait-elle été tuée ? Le mystère est encore total et l'enquête suit son cours afin de l'élucider. En attendant, son époux déclara qu'elle était psychiquement fatiguée, depuis la naissance de son bébé Youssef, encore à l'hôpital pour des soins intensifs, présentant certaines anomalies dues à l'accouchement. Khira souffrait de cette situation, mais elle le cachait à sa famille pour se montrer toujours souriante. Le problème de son bébé l'avait au fond, bien affectée.