Dans les rues sportives de la localité du Bardo, on ne parle ces jours que de l'assemblée générale élective, dont la date de tenue traîne encore, et franchement les bagous qu'on entend çà et là ne sont pas dignes d'un club du rang du Stade Tunisien. Le club du Bardo a, ces temps, une chance inouïe, dans la mesure où, certains de ses enfants -des hommes qui réussissent bien dans le civil, (dont Mohamed Dérouiche, Néfâa Enneïfer, et Hassen Zargouni pour ne citer que ceux-ci)-, sont disposés à contribuer très sérieusement à sa relance définitive. Ils ont déjà fait leur preuve lors de la très grave crise automnale passée avec brio si l'on se réfère au spectaculaire redressement de la situation. Ces jours, quatre ou cinq noms sont murmurés dans le but de prendre la relève. Mondher Abbès, Anouar Haddad, Ahmed Salhi, et le même Mohamed Dérouiche, le fédérateur seraient des candidats sérieux, et ce qui est renversant, et c'est là que le bât blesse, c'est personne, à l'exception du dernier cité, n'affiche d'une manière directe ses ambitions. Chaque soir, s'organisent des réunions parallèles, et le lendemain rien ne filtre. Qu'est ce qu'ils attendent, les candidats virtuels, pour s'afficher au grand jour, pour extérioriser leurs envie et volonté, et exposer leurs programmes en toute transparence ? Il ne suffit pas de rester sur le quant à soi et seriner sans cesse que le Stade Tunisien est dirigé par des états d'âme. Le courage est la moindre des choses...