Tunis-Le Temps : Cette affaire rappelle une affaire non moins originale mais avec d'autres proportions et des données différentes, et qui eut lieu voilà plus de trente ans. Il s'agit dans les deux affaires de vol de chevaux Dans l'ancienne affaire l'avocat qui représentait son confrère, avait pris au vol un dossier que celui-ci lui confia en dernière minute. Sa plaidoirie vint en substance confirmer que l'accusé a subtilisé le cheval en question, mais non pas dans l'intention de le voler mais de le promener et de le soigner, étant féru de chevaux. D'ailleurs , et pour preuve de sa bonne foi, ajouta l'avocat, l'accusé a restitué le cheval en question à son propriétaire. C'était vrai, lui répondit le président d'audience, mais en l'occurrence, il s'agissait d'un cheval en bois, volé du rayon des jouets d'un grand magasin ! Dans la présente affaire, les deux personnes impliquées avaient subtilisé une jument d'une ferme à Borj Touil dans l'intention de faire une promenade, avaient-ils déclaré au tribunal, car ils étaient férus de chevaux. D'ailleurs eux aussi, avaient également restitué la jument en question à son propriétaire. L'avocat de la défense plaida l'absence de l'élément moral, les accusés n'ayant jamais l'intention de voler. Ils écopèrent quand même d'une amende de 100 dinars chacun.