Les noms des adversaires de nos représentants en Coupe de la CAF font de l'entrée en phase des groupes une appréhension paradoxale. D'un côté, le renom peu reluisant de ces adversaires nous fait espérer un parcours aisé pour l'Etoile, le Club Africain et surtout le CSSfaxien et d'un autre côté, le peu d'informations dont on dispose nous ont contraints à beaucoup de réserves. Le CSSfaxien avec les faveurs C'est incontestablement le CSSfaxien qui part avec le plus de chances. D'abord, il sera le seul de nos trois représentants à jouer le match aller à domicile. La liste additive du CSS est un autre atout puisqu'elle comporte des joueurs à l'apport certain. Puis le fait de jouer à Sfax, est un élément non négligeable. Il suffit au vu des sorties récentes des Sfaxiens, de revoir dans le bon sens la défense.
Avis de prudence Après les Sfaxiens qui joueront ce soir, les étoilés du Sahel et les Clubistes de Tunis entreront en scène le lendemain, les premiers à Sousse. Le terrain, là aussi, jouera un grand rôle, mais au contraire du CSS, l'Etoile aura à faire face aux Ghanéens de Kotoko, dont la tradition est de produire du bon football. Il y a donc, dans ce cas, de faire preuve de prudence, car prendre un but à Sousse, même en cas de victoire, le retour s'avèrera plus difficile. Mais dans tous les cas de figure, l'Etoile sur le papier semble disposer des meilleures chances de prendre option dès demain, pour figurer aux demi-finales.
Le Club Africain, à l'aveuglette Le troisième représentant tunisien aura à faire face à la plus inconnue des aventures. Horras El Houdoud. Un club anonyme, ce qui lui donne d'emblée toutes les prétentions. Rien à perdre, tout à gagner, ce genre de raisonnement peut transcender les équipes les plus modestes. Surtout que le Club Africain, précédé d'une réputation non négligeable dans le concert africain, devra subir la pression. En plus, on nous annonce quelques absences dans les rangs clubsites et surtout il manquera au champion tunisien son immense public qui l'a tant de fois mené à la victoire. Péripéties risquées donc pour les clubs tunisiens mais les risques sont limités. Il suffit de ne pas perdre de vue la préparation mentale qui, dans la fournaise de l'été africain, a de la peine à se cultiver avec aisance.