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Quelles conditions pour la transition
Stade Tunisien
Publié dans Le Temps le 15 - 09 - 2008

Vendredi prochain, si d'ici là tout se passe bien, la nouvelle équipe dirigeante du Stade Tunisien et son nouveau président, seront intronisés au cours de l'assemblée générale élective (?), dont le report sans explication plausible a fait moudre beaucoup de grains.
Il serait abscons de lister ici les raisons que les rues sportives de la localité du Bardo chuchotent et murmurent... Chaque supporter y va de son imagination. Ce qui est certain, et cela nul n'en disconvient, c'est que le Stade Tunisien maintient le cap dans le brouillard. Les candidatures à la présidence du club ont été plurielles, mais, aux yeux des autorités et sans vexer qui que ce soit, elles ne pesaient pas lourd, d'où ces atermoiements. Il y a fort à parier que la solution sera inattendue, surprenante même, c'est-à-dire le legs du leadership du club à quelqu'un initialement pas postulant au poste, mais qui fait l'unanimité autour de sa personne, qui jouit de l'estime de tous, et qui plus est rassembleur.
Et franchement, pour le bien du club, il n'y aura pas mieux que la concrétisation de ce canevas. Quel que soit le nom du futur premier responsable, issus du club des cinq (les candidats), il y aura toujours des mécontents, des désabusés, et des boudeurs. Quelle que soit le choix qu'on va assumer, il constituera toujours un terrain fertile au développement de conflits inter stadistes. Du côté du Bardo, les courants d'air sont incalculables, et tous réunis ils peuvent occasionner un ouragan encore plus fort que le fameux Ike. Les fans du club, les présumés plus proches, sont tellement antinomiques qu'ils assistent en toute indifférence, et vivent même la déstructuration de celui-ci comme une jouissance de premier ordre. Pour le bien du club, pour, surtout, bloquer cette 'florissante' culture de l'autodestruction, avant de s'en débarrasser, mieux vaut opter pour celui qui est imbibé de vertus dont quelques une mentionnées plus haut. Qui trier avant de nommer ? Telle est en substance l'interrogation !

Pas de décision hâtive
Les stadistes doivent donc tous envisager sérieusement l'idée d'une transition imminente. Presque tous se demandaient pourquoi on ne semblait vraiment pas pressé de tenir la dite assemblée générale à temps, c'est-à-dire entre le 1 er juin et le 31 juillet derniers. Voila, dans les heures qui viennent, ils auront la réponse. Ce n'était une mince affaire comme on le croyait. On ne pouvait pas prendre une décision tout à trac qui ait pu mener le bateau vers l'inconnu. Il faut se connecter à la réalité et voir loin, très loin même. La présidence de toute association sportive est une charge très difficile à assumer. Avant toute option, on pense à l'image du club, à sa réputation, à sa mission, au rôle qu'il joue auprès des jeunes de sa localité...
Ceci dit, depuis l'incorporation l'automne dernier d'une nouvelle vague de managers dans le directorat du club, les progrès ont été flagrants. Ces derniers ont réussi à instaurer un pacte de stabilité et de croissance en un temps record, mais celui-ci, a failli se transformer en un champ de mines extrêmement périlleux sans le changement envisagé. Quand on pense à cela, et rien qu'à cela, les vrais stadistes peuvent être fiers de cette expansion. Mais sur tous les autres plans, le bilan reste rabougri pour un club qui devait célébrer cette année son soixantième anniversaire, qui fait encore partie des clubs les plus titrés du pays malgré toutes ces année de dèche, et qui a surtout des attaches impactant près de 800.000 habitants de l'ouest de Tunis (sinon plus), avec un halo dépassant largement son fief du Bardo, comme en témoignent toutes ces cellules de support qui fusent un peu partout à travers le territoire et même à l'étranger.

Une meilleure assise financière
Il y lieu de se demander pourquoi le Stade Tunisien n'a pas réussi à coller aux top teams qui le devancent. La réponse est des plus simples, on s'obstine à épouser l'air du temps. Le club du Bardo, mérite mieux en termes de bilans techniques, mais l'inconstance des staffs ne fait que le plomber. Il a droit à une meilleure assise financière, mais on préfère, au lieu de bouder et d'imaginer, ouvrir son bec et attendre que tombent du ciel des poulets tous rôtis. La soi-disant structure officielle des supporters ne s'occupe quasiment que de l'organisation des rencontres officielles, alors qu'il y a beaucoup à faire au volet séduction des jeunes de la localité... Pour faire bref, disons que dans ces conditions et surtout avec une gestion au doigt mouillé, le club ne pourra jamais évoluer. Et en foi de quoi, certains changements sont indispensables, et c'est peu dire.
Plus de place au hasard, à l'unilatéralisme décisionnel, un plan d'actions à court, à moyen, et long, termes, une gestion saine, transparente, collégiale, trouver des solutions aux saisines qui frappent les comptes bancaires du club, et l'optimisation de la politique de formation des jeunes (faute de moyens le ST ne peut faire mieux), tels sont grosso modo les credo que la nouvelle équipe dirigeante doit privilégier.
La mise en exécution ces stratégies et de ces projets, rendront le club plus crédible au yeux des sponsors qui seront satisfaits quant à leurs investissements publicitaires, ramèneront les supporters au stade et en recrutement des nouveaux, bref, ce n'est qu'en s'accordant avec son temps que le ST, retrouvera son prestige d'antan. Une gestion moderne, saine, et collégiale est la clé de la réussite. Peut être pas à court terme, mais sûrement à moyen terme.


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