Côté étoilé : Un ensemble suffisamment expérimenté Le CSSfaxien le détenteur du titre est tout près de garder son bien. Cent quatre vingt minutes seulement l'en séparent. Dimanche les "Noir et Blanc" aborderont le premier round de leur campagne sur leur terrain et devant leur public. Il va sans dire que le groupe de Ghraïri sera tenu de prendre une sérieuse option au "Mhiri" dans la perspective du match retour au stade olympique de Sousse.
Profiter du remue-ménage étoilé Le CSS a le plus souvent usé de sa grande expérience accumulée au cours de ses nombreuses participations aussi bien en Champion's League arabe ou dans les compétitions continentales. Mais ce facteur dans le cas d'espèce ne lui sera pas un atout supplémentaire dans la mesure où l'adversaire étoilé est aussi rompu que lui à ce niveau. Le groupe sahélien est en effet à sa sixième finale africaine d'affilée. Ce qui pourrait cependant jouer en faveur des clubistes de Sfax c'est la révolution de palais que venait de connaître l'ESS avec le remerciement de Michel Decastel. Un remue-ménage qui pourrait en effet s'avérer pénalisant pour Methlouthi et consorts. Quoiqu'il en soit et au-delà de ces spéculations, les Sfaxiens comme nous le dira Abderraouf Ratouli ne doivent pas regarder ce qui passe du côté de l'adversaire mais compter uniquement sur leurs dispositions propres. "Ce que venait de vivre l'ESS avec le limogeage de son entraîneur Decastel ne nous intéresse pas. Notre sort est entre nos mains et il n'y a pas lieu de chercher ailleurs". Ce qui est important de souligner c'est que cette finale aller est venue au bon moment pour les Sfaxiens. Ces derniers qui ont réussi à surmonter leurs difficultés de début de saison, traversent à l'heure actuelle une bonne période. L'équipe collectionne ces dernières semaines les victoires tant en championnat qu'en Coupe de la CAF. Victoires qui lui ont valu effectivement de parvenir en finale de cette épreuve et parallèlement de se hisser à la troisième place du classement général. Mettre fin à l'ascendant sahélien au Mhiri. Les supporters, dont nombreux ceux qui ne pourront pas se procurer un billet compte tenu de la capacité bien limitée du "Mhiri" considèrent que les leurs sont en mesure de piéger les sahéliens, tout comme ils l'ont fait avec le C.Africain. La suprématie de ce dernier au Mhiri en championnat a été mise en éclats et il en sera de même pour l'ascendant des sahéliens à Sfax où ils n'ont pas non plus perdu le moindre match au cours des quatre précédentes saisons au moins. Le CSS qui se rendra aujourd'hui même à Djerba où il observera un stage de cinq jours (jusqu'à vendredi) est en tout cas fin prêt pour relever le défi étoilé. L'optimisme est d'autant plus permis que l'effectif sfaxien sera au grand complet à cet important rendez-vous continental. Ameur KERKENNI ------------------------------------- Côté étoilé : Un ensemble suffisamment expérimenté
Sixième finale africaine d'affilée pour l'Etoile du Sahel, qui s'apprête à disputer le tour fatidique de la Coupe de la CAF dont le match aller est prévu samedi prochain au stade M'hiri de Sfax face à un Club Sfaxien en plein renouveau. Cette rencontre intervient quelques jours après le limogeage du reste le moins inattendu de l'entraîneur suisse Michel Decastel. Lequel limogeage risquerait de déstabiliser l'ensemble étoilé, à un moment où il a besoin de sérénité et de confiance. Les responsables étoilés sont évidemment les mieux placés pour justifier le bien fondé d'une telle décision, prise à l'encontre d'un entraîneur qui a connu pourtant pas mal de réussite là où il est passé, en laissant de bonnes impressions soit à l'Espérance, soit au Club Sfaxien, avec lesquels il a été couronné aussi bien sur le plan local que celui africain. Mais, ce qui est fait, est fait et ça ne sert à rien d'épiloguer longtemps sur ce sujet. Pour l'entourage étoilé, il faut réussir le challenge samedi prochain, chez le Club Sfaxien, en assurant au moins, un résultat positif susceptible de garder intactes ses chances, en prévision du match retour dans trois semaines, au stade de Sousse. Il faut dire que la tâche de Gauttier, successeur - provisoire - de Decastel, est purement d'ordre psychologique. Car, les joueurs donnent l'impression d'être hantés par le doute. En effet, sur le plan effectif,le technicien français, n'a pas à se plaindre, du moment, qu'il dispose d'un ensemble de qualité, avec une osmose de vieux routiers et de jeunes pleins de fougue et au talent certain. Grâce à une riche expérience au niveau africain et un parcours époustouflant, ces dernières saisons, l'Etoile a acquis une telle notoriété qui a fini par la hisser au sommet de la hiérarchie africaine. Le trophée de la Ligue africaine acquis il y a quelques mois au nez et à la barbe du prestigieux Ahly du Caire, en est le plus récent des exemples du bond spectaculaire effectué par les coéquipiers de Mathlouthi. En revanche, il faudrait reconnaître que cette baisse de régime constatée, entretemps, est due au départ d'un bon nombre de joueurs ayant quitté le club pour aller monnayer leur talent sous d'autres cieux. Paradoxalement, la phase transitoire a coïncidé avec les engagements de l'équipe sur l'échiquier continental, et plus précisément en Ligue africaine. Une compétition ratée par les Etoilés qui ont dû finalement se rabattre sur celle de la Coupe de la CAF pour sauver la saison. Sur le papier, elle part favori, car elle a déjà, un ascendant psychologique sur le CSS. L'Etoile a souvent réussi au M'hiri. Mais chaque match, a évidemment, sa propre vérité. Et puis, cette fois-ci, l'Etoile aura à affronter un adversaire qui vient de retrouver son équilibre après avoir récupéré tous les joueurs qui se sont absentés durant la saison écoulée soit pour des raisons de santé soit pour jouer ailleurs.