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Cours particuliers et … de dégradation du niveau scolaire
Publié dans Le Temps le 01 - 12 - 2008

N.S. parente d'élève : « Ce fallacieux prétexte de faiblesse du niveau des élèves »
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R.D, parente d'élève : « Il est injuste de mettre tous les professeurs dans le même sac »
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T. A, professeur : « Certains parents veulent que les enseignants surévaluent tout simplement les devoirs de leurs enfants et leur attribuent des notes imméritées »
Le témoignage d'un autre enseignant à ce propos, est édifiant : « Il n' y a que les générations d'enseignants qui ont commencé leur carrière au début des années soixante-dix pour vous décrire leur dépit de se sentir à l'écart de la prospérité générale dans le pays . La reconversion de l'économie de la Tunisie au capitalisme a créé un dynamisme incroyable, une prospérité surprenante et un accès aisé à la fortune, donc toute une dynamique de développement tous azimuts et accéléré qui s'est accompagné d'une flambée imprévue des prix de l'immobilier, des loyers, du mobilier, des produits maraîchers, de la main-d'oeuvre...bref, un rythme d'expansion économique fulgurant qui n'a pas été suivi en parallèle par une augmentation conséquente des salaires, demeurés par trop dérisoires. Les fonctionnaires d'Etat de l'époque ont mal vécu cette situation dramatique où ils se sentaient exclus de l'abondance générale et nourrissaient un légitime sentiment de frustration voire de dépit. Il me revient à ce propos une anecdote : j'ai été abordé un jour par l'une de mes élèves, une adolescente de seize ans, qui m'a confié qu'elle ne se sentait malheureuse à cause des incessantes scènes de ménage entre sa mère et son père, un homme porté sur l'alcool et les femmes, qui se montrait arrogant parce qu'il était fortuné, et de conclure : Dégoûtée par les tourments causés par l'argent et édifiée par l'exemple de mes propres parents, j'envisage pour ma part, pour assurer la paix de mon futur ménage, d' épouser un homme pauvre, c'est-à-dire, un professeur ou un instituteur ( sans commentaire ! )»
M.S, professeur de son état , poursuit dans le même sens : « Quand on sait le renversement de la pyramide des valeurs, quand on sait le bouleversement des mentalités sous l'effet pervers de la vénération sans limite de l'agent, quand on sait que la représentation de l'idéal de vie est exclusivement déterminée par l'aisance matérielle, il serait plus aisé de comprendre la puissance de la tentation chez les enseignants et les fonctionnaires de l'Etat en général. Si une frange parmi les derniers cités ont trouvé dans les pots-de-vin et la concussion une source complémentaire de revenus, la majorité écrasante des enseignants s'est rabattue sur les cours particuliers pour arrondir ses fins de mois. Il est utopique, à la lumière des bouleversements de la société tunisienne, d'exiger des enseignants de se comporter en ascètes. Quoi de plus légitime que d'essayer d'améliorer ses conditions de vie tout en fournisant honnêtement des services ?»
Paradoxalement, en dépit du climat de discrédit pour tout ce qui est études, les cours particuliers allaient connaître une incroyable expansion. Les catégories sociales traditionnellement nanties, désireuses de préserver l'un des attributs de leur rang social, s'attachaient encore plus que jamais à l'ancien système de valeurs où le savoir est sacré. Les nouveaux riches étaient portés par leur désir de compenser leur manque d'instruction et d'acquérir des titres de noblesses, par le biais de la réussite scolaire de leur progéniture. Ils s'engageaient dans une compétition sociale effrénée par enfants interposés et cherchaient à acquérir un nouveau standing parmi les attributs desquels figure l'incontournable engagement d'un ou de plusieurs « précepteurs » pour les enfants. Et pour que le résultat fût garanti, il était plus indiqué de s'adresser à l'instituteur ou au professeur même de l'enfant, lesquels enseignants allaient se croire, parfois, soumis à une obligation de résultat, avec tous les dérapages qui y sont inhérents. Et, vu le climat de suspicion qui s'est installé depuis belle lurette au sein de la société tunisienne, tous les enseignants, y compris les plus intègres, sont mis dans le même sac.
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N.S. parente d'élève : « Ce fallacieux prétexte de faiblesse du niveau des élèves »
A l'école primaire on a trouvé une astuce pour obliger les élèves à suivre les séances dites « d'études » : c'est soi-disant pour achever les cours. Pourquoi n'allège-t-on pas les programmes de façon à ce que les heures officielles des cours suffisent pour terminer les leçons programmées ?
Au collège, même s'il n'y a pas ce procédé qui met les parents au pied du mur, les moyens détournés ne manquent pas : des pressions de toutes sortes sont exercées et surtout ce fallacieux prétexte de faiblesse du niveau des élèves. Sans compter les autres subterfuges : révéler les notes des tests et des devoirs ainsi que les résultats des délibérations du conseil de classe, pendants les séances d'étude, avant de les donner en classe, axer les exercices sur des points précis sur lesquels vont porter les examens, allusions à peine voilées aux sujets des épreuves si ce n'est le traitement des mêmes sujets avec en prime la correction instantanée.
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R.D, parente d'élève : « Il est injuste de mettre tous les professeurs dans le même sac »
Par miracle, la faiblesse de ma fille, diagnostiquée, au début de l'année cède le pas à des propos rassurants puis laudatifs à mesure que l'année scolaire avance. Cela s'est passé à deux reprises. Heureusement que le professeur de français de 7ème année, m'a ouvert les yeux. Alarmée par la note catastrophique attribuée à ma fille au premier test, je me suis empressée de prendre contact avec lui. Il a eu l'amabilité de m'expliquer preuve à l'appui, que son niveau était déplorable et qu'elle était nulle. C'est alors que j'ai compris que ses deux prédécesseurs m'avaient éhontément dupée. Moralité de l'histoire : il est injuste de mettre tout le monde dans le même sac. D'ailleurs, j'ai inscrit ma fille au cours de rattrapage donné au collège par le même professeur avec qui elle a fait de légers mais réels progrès consolidés ultérieurement, et actuellement elle a un niveau moyen mais au moins je suis sûre que c'est son vrai niveau.
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T. A, professeur : « Certains parents veulent que les enseignants surévaluent tout simplement les devoirs de leurs enfants et leur attribuent des notes imméritées »
Les parents ne sont pas aussi irréprochables qu'ils n'en donnent l'impression. Personnellement, je ne donne que des cours de rattrapage au sein de mon établissement. Mais chaque année, dès le premier test, il y a immanquablement trois à quatre parents qui m'assaillent, me harcèlent pour que j'accepte de donner des cours particuliers à leurs enfants, me couvrant d'éloges, flattant mon orgueil par tous les adjectifs les plus dithyrambiques. Mais tout en me montrant intransigeant, puisqu'il n'est pas du tout question pour moi d'enfreindre le règlement et de donner des cours particuliers à mes élèves, je leur propose toujours soit de les inscrire dans les cours de rattrapage, placés sous l'égide de l'Organisation de l'Education et de la Famille, soit, puisqu'ils tiennent absolument à me confier leurs enfants, de le faire à la fin du mois de mai, c'est-à-dire après le dernier devoir de synthèse. Or, à chaque fois, ils font semblant d'accepter la proposition mais, à la fin de l'année, personne ne se manifeste et je les attends toujours ! C'est que la plupart des parents font des comptes d'apothicaire : ce qu'ils cherchent, ce n'est pas tant la formation de leurs enfants, qu'un coup de pouce du professeur. Pour dire la chose plus prosaïquement, ils veulent qu'il surévalue tout simplement leurs devoirs et leur attribuent des notes imméritées.
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Snobisme des uns, mimétisme des autres, contrainte pour une troisième catégorie sociale, solution de facilité pour bon nombre de parents..., les causes s'enchevêtrent , mais le résultat est le même : déconcertant, l'ancrage des cours particuliers est de plus en plus fort.
Deux autres facteurs déterminants allaient par la suite contribuer à l'ancrage de cette pratique des cours particuliers : l'évolution de la société tunisienne et les réformes du système scolaire.
En effet, l'accès massif de la femme au monde du travail, les obligations professionnelles des couples n'ont pas manqué d'engendrer certaines répercussions sur leur disponibilité et partant sur leurs prestations en matière d'éducation de leurs enfants. Cela se traduit en général par une certaine démission ( parfois totale), elle-même génératrice d'un sentiment de « culpabilité » dont ils croient, à tort d'ailleurs, se débarrasser par les largesses qu'ils répandent à leurs enfants et par la fâcheuse tendance à les gâter. Faute de temps, d'énergie ou de compétence, au lieu de les encadrer, ils se font bonne conscience, entre autres, en se déchargeant de cette responsabilité sur des enseignants rémunérés et accèdent sans trop lésiner au désir de leurs pupilles de suivre des cours particuliers quand ce ne sont pas eux-mêmes qui les y incitent. C'est que les parents se montrent de plus en plus frileux quand il s'agit du bien-être moral de leurs enfants, d'autant plus que le taux de procréation a fortement baissé en Tunisie : en consentant à ce que ces derniers suivent des cours particuliers, nombreux sont les parents qui le font tout simplement pour parer au risque- fictif ou exagéré ?- de les exposer à un traitement discriminatoire en classe en cas de refus. De la sorte, ils ne font qu'enraciner davantage cette pratique au point de provoquer auprès de nos élèves une dépendance et une accoutumance dont il devient difficile de se débarrasser : à preuve, la ruée sur les cours particuliers, essentiellement dans certaines matières scientifiques, au point que, dépassé le mois de mai, ou de juin, il n'est plus possible de « réserver » auprès de certains professeurs pour l'année scolaire.... Suivante !
Côté système éducatif, il y a lieu de relever les différentes mesures tendant à rompre avec la sélection dite sauvage et les autres inconvénients - réels ou inventés- de l'ancien régime : le passage automatique durant les années impaires de l'enseignement primaire, le droit pour un élève de tripler sa classe, l'interdiction de le renvoyer avant d'avoir atteint l'âge de 16 ans révolus, quels que soient ses résultats au primaire puis au collège, la suppression de la sixième, de la neuvième et de la moyenne arithmétique, la mise en vigueur d'un nouveau système de rachat au baccalauréat... autant de mesures qui contribuent à la baisse générale du niveau des apprenants tout en accentuant le besoin en cours de rattrapage. Or comme l'a affirmé un surveillant général, les élèves boudent de plus en plus ce genre de cours dispensés au sein de l'établissement et préfèrent solliciter leurs professeurs de l'année pour des cours particuliers, avec l'intention non avouée mais facile à deviner, de bénéficier de certaines faveurs. Comme les classes sont généralement hétérogènes, des disparités flagrantes se font jour entre une infime minorité, parfois d'excellent niveau et une majorité elle-même de niveaux inégaux dans la mesure où elle compte des élèves de niveaux allant du médiocre au carrément nul. Quand on y ajoute la désinvolture de plus en plus manifeste des jeunes ( A Tunis, un seul cahier sert de fourre-tout pour les adolescents sans que les parents, n'y trouvent apparemment le moindre inconvénient, à moins qu'ils n'aient plus la moindre autorité sur leurs enfants ), leur manque de concentration en classe, la facilité avec laquelle ils ont tendance à sécher les cours, on comprend mieux pourquoi ils cherchent à se rattraper par le biais des cours particuliers dont bon nombre ne profitent d'ailleurs pas et se contentent d'y faire de la simple figuration.
Conclusion : ce ne sont pas les cours particuliers en tant qu'activité qu'il faut stigmatiser ou décrier mais plutôt les dérapages et les dérives auxquels ils conduisent. Les abus n'étant pas fortuits, une œuvre colossale attend le ministère de tutelle qui est appelé à ne pas se contenter de prendre des mesures coercitives mais à réviser ses choix et à apporter les correctifs adéquats aux réformes engagées. Pour leur part, les parents sont tenus d'assumer convenablement leurs devoirs, de comprendre que bonne éducation n'a jamais rimé avec permissivité et surtout de suivre de plus près la scolarité, la fréquentation, les activités, les loisirs et la conduite de leurs enfants.
T.L
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M. K, parent d'élèves : « Certains professeurs ont des pratiques très douteuses »
Je vais me contenter de vous raconter une histoire véridique : un parent à moi, d'une famille aisée, prenait des cours particuliers à domicile dispensés par son propre professeur de math qui lui annonce qu'il venait d'avoir une note lamentable au dernier devoir. Comme l'enfant le supplie fort de le sortir de ce pétrin-là car il s'expose au courroux de son paternel dont la première décision serait de décréter la cessation immédiate du cours particulier, l'enseignant, redoutant les retombées d'une telle décision, s'empresse de trouver une solution le moins que l'on puisse dire scandaleuse en dictant tout bonnement les réponses que l'élève note au fur et à mesure sur une nouvelle double-feuille qui va « mériter » une très bonne note ! C'est vous dire la dégradation des mœurs chez certains enseignants !
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S.S, instituteur retraité : « Ce n'est pas la faute des enseignants si les niveaux ont chuté si bas...Ils sont exclus des décisions lors des réformes »
Tout en blâmant les agissements déplorables de certains collègues, je tiens à apporter les précisions suivantes concernant les griefs formulés par les parents : d'abord ce n'est pas la faute aux instituteurs ni aux professeurs d'ailleurs, si les niveaux ont chuté si bas. Si les parents avaient réellement conscience de quoi ils retournent, ils décocheraient les flèches empoisonnées de leurs critiques vers le système éducatif et les réformes introduites depuis quelques années. Toutes les reéformes mises en place visent à faire en sorte que le redoublement soit un fait rarissime et exceptionnel. Des élèves passent au niveau supérieur sans maîtriser les compétences requises. Les décisions sont prises par des ronds de cuir éloignés depuis longtemps de la réalité de la classe. Les modèles sont importés de l'étranger et parachutés en Tunisie. Les enseignants, les mieux habilités à orienter les choix sont exclus des décisions. Résultat : la plupart des élèves manquent d'aptitudes de base et c'est normal qu'au début de chaque année scolaire, le diagnostic des enseignants soit toujours le même ou presque parce que malgré les efforts fournis chaque année par l'enseignant, les résultats demeurent peu reluisants. Les parents devraient à ce propos se montrer plus fermes avec leur progéniture au lieu de nous faire endosser toute la responsabilité. Ils ont intérêt à suivre de plus près la scolarité de leurs enfants, à les rappeler à l'ordre en cas de négligence. Au lieu de cela, ils se démettent de leurs responsabilités, se font bonne conscience en leur payant des cours particuliers et de rattrapage et jettent ensuite la pierre aux enseignants.
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N.G. surveillant général : « Les élèves préfèrent les cours particuliers pour des motifs autres que l'amélioration de leur niveau »
Les inscriptions aux cours de rattrapage au collège sont en chute libre. Il y a quelques années seulement, l'affluence des élèves aux cours des professeurs les plus appréciés nous mettait dans des situations embarrassantes parce que leur nombre par groupe, de la même classe, débordait le nombre réglementaire. Or actuellement, c'est à peine si ces mêmes professeurs parviennent à réunir un effectif minimum dans trois classes différentes. Explication : ils préfèrent les cours particuliers pour des motifs autres que l'amélioration de leur niveau.


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