Que reproche-t-on à l'arbitre du sommet d'El Menzah au terme duquel le Club Africain a battu le Club Sportif Sfaxien ? Est-ce le fait d'avoir justement refusé d'accorder un penalty à Ziadi ou bien d'avoir justement accordé un coup-franc à Bidhoudhane à la limite des dix-huit mètres après l'intervention de Merdassi ? Sinon est-ce pour avoir refusé logiquement un penalty à Jabeur après un léger contact avec Souissi ? Guirat a formellement dit qu'il s'agissait d'un penalty des plus nets que le Jordanien Salem Mahmoud aurait dû siffler en faveur du CSS. Cette affirmation n'engage que sa personne et ce qu'il peut développer comme « théorie » durant la Moviola de « Dimanche Sport » ne constitue pas des paroles sacrées. Guirat doit certainement savoir et mieux que quiconque que le football est un sport de contact et qu'on ne joue pas au basket sur la pelouse du stade d'El Menzah. Haithem Mrabet nous a demandé de voir Dimanche Sport pour constater que c'est lui qui a touché le ballon et l'a mis en touche et que son tacle était régulier. Nous avons alors pu nous apercevoir combien la décision de Salem Mahmoud était judicieuse. Le deuxième carton jaune s'imposait et l'exclusion également pour Mrabet qui était conditionné par le comportement de ses dirigeants vis-à-vis de l'homme en noir. D'ailleurs, c'est l'attitude de tous les joueurs sfaxiens qui nous a rendus perplexes. On contestait toutes les décisions du Jordanien qui n'était pas aussi mauvais qu'on voulait nous le faire croire. La faute est imputable aux dirigeants « Noir et Blanc » qui ont mêlé leurs joueurs à quelque chose qui n'est pas de leur ressort. Les coéquipiers de Nafti devaient préparer leur match sans avoir à se soucier de quoi que ce soit, même pas du nom de l'arbitre ou de sa nationalité. Ils ont entamé le match avec une tête pleine de préjugés défavorables vis-à-vis du Jordanien et quand on entend dire le président Zahaf que l'arbitre du match n'en n'est pas un : « Ce n'est pas un arbitre », disait-il, on comprend l'attitude hostile de ses joueurs vis-à-vis d'un monsieur dont le « look » ne s'apprête pas celui d'un arbitre de haut niveau et c'est là, son défaut majeur...