Tunis, Le Temps :Dans une ferme à la région de Tinja, un jeune employé travaillait avec conscience et son patron, ne pouvait que louer ses services et lui faisait de ce fait entière confiance. Le soir, après le travail qui consiste entre autres à s'occuper du bétail, il rentrait chez lui et le maître de céans relâchait les chiens, tenus en laisse toute la journée, pour qu'ils montent la garde. Le jeune homme, qui jusque-là ne connut aucune incartade avait des fins de mois difficiles. Il demandait de temps à autre des avances à son patron qui n'hésitait pas de satisfaire à ses demandes comme il pouvait. Mais il avait de plus en plus besoin d'argent pour aider sa famille et subvenir également à ses propres besoins. « Pourquoi ne pas vendre quelques moutons parmi ceux de la ferme ? se dit-il. « Quelques moutons ça ne fera de mal à personne et ça résoudrait mon problème enfin, en partie », pensa-t-il. Il fut de plus en plus rongé par cette idée. Mais comment y parvenir. Il ne pouvait pas le faire en plein jour, et le soir, les chiens sont lâchés ! Il tomba dans la tentation, mais le seul handicap c'était ces chiens qui étaient plus que méchants. Soudain, il eut comme par illumination une idée qu'il trouva géniale, afin de pouvoir réaliser son but, en emportant les moutons de la ferme, sans aucune inquiétude : tuer les chiens en les empoisonnant. Ne tardant pas à mettre son plan à exécution, il alla se procurer de « la mort aux rats » qu'il mit dans la nourriture qu'il présenta aux canidés. Après s'être assuré de leur mort il procéda au vol, des moutons de la ferme et fit mine de n'être au courant de rien. Mais son patron qui découvrit la chose le lendemain, alla porter plainte contre inconnu. Mais l'employé indélicat finit vite par craquer en avouant son forfait, déclarant qu'il passait par une gêne financière. Il n'empêche qu'il fut inculpé de vol qualifié, et mis sous mandat de dépôt, en attendant d'être jugé par la Chambre criminelle pour vol qualifié.