Précisions de l'Institut National Agronomique de Tunisie Suite à l'article intitulé "Pourquoi massacrer le palmier" paru dans votre édition du dimanche 14 décembre 2008, nous avons l'honneur de vous fournir les éclaircissements suivants : Le palmier en question est un palmier du Mexique, appelé aussi palmier de Washington (washington robusta), espèce commune et spontanée et qui n'est pas classée, dans la collection des espèces rares. Il existe actuellement à l'institut 111 pieds de palmiers dont 40 de l'espèce concernée qui s'épanouissent aujourd'hui dans le parc, leur âge moyen est de 30 années. L'élimination de cet arbre a été réalisée étant donnée l'atteinte de ce palmier et de 6 autres palmiers voisins par une pourriture provoquant ainsi son inclinaison devenue dangereuse pour la sécurité des passants et de nos étudiants. Nous vous informons que le parc de l'Institut National Agronomique de Tunisie renferme des jardins contenant différents types de plantes forestières et ornementales. Une partie de ce matériel végétal constitue une collection précieuse étant donné leur âge quasi-centenaire et particulièrement les Ficus. Une équipe spécialisée veille à l'entretien de ce patrimoine et à sa préservation, elle implique en plus des techniciens, les élèves ingénieurs et les professeurs spécialistes dans le cadre de leur programme pédagogique et de leur formation pratique. Par ailleurs, la multiplication des espèces rares du parc fait partie des activités de l'institut qui organise une journée de plantation, comme à l'accoutumée. Cette année, une action est programmée dans le cadre du cinquantenaire de l'université tunisienne, "l arbre-l'étudiant", en coopération avec la direction générale des Forêts du ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques. Nous serons honorés si votre illustre journal puisse se rendre compte directement de la situation, et si au cours du mois de janvier 2009 il couvrira les manifestations de plantation, coordonnées par les professeurs spécialistes et les clubs des étudiants.
NDLR : Lorsque nous rapportons en fait, dans un flash, photo + texte, nous n'allons pas exiger le certificat de naissance du palmier. Encore moins sa nationalité. Les explications que vous fournissez sont logiques. Mais d'où vient la pourriture ?