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Moins de réclames travesties en pub : pourquoi pas !
Audiovisuel
Publié dans Le Temps le 08 - 01 - 2009


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Peut-être est-il temps de réfléchir sur une pub qui n'incite pas au grignotage...
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Il y a lieu de parler de « déficit langagier »...Car la pub à la télé, c'est un peu l'anti-culture
Toutes les chaînes de France Télévision ne diffusent plus de spots publicitaires après 20 heures, et ce depuis le 5 janvier dernier.
En 2011, il n'y aura plus du tout de publicité sur ces chaînes. Une telle mesure ferait-elle plaisir aux Tunisiens si elle était appliquée chez nous ? Pouvons-nous, vraiment, nous passer de réclame ? Et si l'on décidait au moins de réduire le volume et la durée des annonces transmises par télé ou par radio ? La Terre s'arrêterait-elle de tourner si en ville également on ralentissait le flux dévastateur des affiches et des panneaux publicitaires ?
Ces supports géants qu'on plante désormais à l'entrée de toutes les villes pour vanter toutes sortes de produits embellissent-ils nos villes pour qu'on en multiplie le nombre et en augmente les tailles ? Et ces murs recouverts chaque semaine de nouvelles affiches en sont-ils devenus plus attrayants ? Des fois quand ils sont négligés par les colleurs d'affiches, leur surface exposée à toutes les intempéries s'apparente à la peau d'un lépreux qui s'effiloche toujours un peu plus !

Grignoter...sa vie !
Que nous a rapporté la publicité sur le petit écran et à tous les coins de nos cités ? Rien d'autre en fait que des effets plutôt néfastes sur notre santé, notre environnement, notre budget et notre langage !
Les sucreries diverses dont on loue mille fois par jour les vertus sont catastrophiques pour nos enfants qu'on incite à grignoter et à ne rien faire d'autre que grignoter toute la journée : yaourt buvable par ci, barrettes de chocolat par là, un coupe-faim le matin un autre l'après-midi et c'est d'une efficacité à faire rougir les meilleurs publicitaires occidentaux, puisque les adolescents rentrent chez eux avec l'appétit en moins ! Si vous les forcez à prendre quelque chose et qu'ils daignent vous obéir, ils grignoteront bien un bout de pain et un plus petit bout de fromage !
La publicité à la télé les invite à prendre des risques : à conduire la moto tout en consommant le coupe-faim, à danser le rap en pleine rue, à marcher sur la chaussée, et à courir imprudemment après un bus ! Le portable à l'oreille d'un conducteur c'est devenu courant parmi les héros des spots publicitaires, les sauts acrobatiques au-dessus des haies et des barrières ça les connaît aussi !

Le déficit langagier !
On fait perdre aux jeunes leur langue en répandant celle de l'indécence et de l'indigence intellectuelle : des slogans minables dans un jargon bâtard, voilà la culture que préconisent nos publicitaires à nous et tout ça pour vendre de la camelote la plupart du temps. Les concepteurs des textes trahissent souvent une terrible carence en imagination et en beau style ! A quoi bon d'ailleurs faire preuve de ces qualités du moment que ça marche et que des millions de Tunisiens de tous les âges et de toutes les conditions se font l'écho assourdissant de ces clichés et de ces inepties répétés des centaines de fois sur leur petit écran ou bien à la radio !
Un inventaire simple de la plupart des slogans et des images ressassés par ces annonces n'y recèlerait presque pas une seule phrase ou une seule séquence poétique et artistiquement viable ! De sorte que s'il fallait attribuer un prix aux plus mauvais spots publicitaires à travers le monde les nôtres seraient facilement nominés et à coup sûr primés !

Retient-on la leçon ?
Mais s'il ne s'agissait que de cela, on se serait accommodé des méfaits de la publicité comme on le fait quotidiennement de toutes les formes de pollution, du vandalisme, de la violence verbale etc. Seulement nos budgets en pâtissent : les enfants harcèlent les parents pour qu'ils rentrent avec tel ou tel produit loué par les bonimenteurs et les bonimenteuses et ces derniers obtempèrent souvent sans résistance. L'épouse est elle aussi tentée par une nouvelle recette, une nouvelle babiole et l'on ne peut rien lui refuser. Le père lui-même est alléché par les images presque odorantes du nouveau café noir et celles fumantes d'une sauce en conserve venue tout droit du pays de l'oncle Sam ! Au bout, tout le monde dans la famille s'avère un vrai panier troué et l'on ne se rend compte du poids des dépenses inutiles que trop tard, c'est-à-dire quand le budget est sérieusement entamé !
Retient-on la leçon le mois d'après ? Un ou deux jours peut-être puis rebelote et « moulaha rabbi » (advienne que pourra, en un sens !)


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