Voilà, donc, un prétexte de plus, savamment manipulé par les Hébreux pour « réhabiliter » la Shoah, alors que Tsahal vient de procéder au massacre de la population de Gaza. Benoît XVI réhabilite en un premier temps quatre évêques traditionalistes dont le Britannique Richard Williamson, coupable de « négationnisme historique ». Williamson avait soutenu, novembre dernier que tout au plus entre « 200 mille et 300 mille personnes ont péri dans les camps de concentration nazis (et donc pas 6 millions), et pas une seule d'entre elles par gazage dans les chambres à gaz ! ». En tous cas, considérés comme étant des évêques intégristes, ils avaient été excommuniés par Jean Paul II, un Polonais ayant vécu l'enfer du nazisme, et qui a été durant son règne, le prolongement des professions de rapprochement entre hébreux et chrétiens prônées par Jean XXIII. Et, d'ailleurs, Jean Paul II a bien été demander « pardon » aux Juifs pour « le mal fait par les Chrétiens et, par ricochet par Pie x. Il l'a fait au pied du Mur des lamentations. La réintégration d'un groupe d'évêques prête-t-elle à conséquence ? Autant que dans la canonisation , la béatification, l'excommunion, la réintégration se fait en fonction des principes libéraux du concile Vatican III. Que les Rabbins, la presse occidentale aux mains du lobby juif et que toutes les organisations juives s'en saisissent, cela fait partie d'un rituel qui se révèle être malheureusement toujours efficace. Et de fait, pourtant soutenu, il y a près de deux ans par les Juifs, les intellectuels dandys et les Occidentaux, pour ses prises de position en faveur des caricaturistes danois, le Pape est conspué et pratiquement acculé à devoir justifier sa décision et à redonner force historique à la Shoah. A sa manière il demande pardon aux Juifs. Et il dit : « Alors que je renouvelle avec affection l'expression de ma solidarité totale et incontestable avec nos frères (juifs) j'espère que le souvenir de la Shoah incitera l'humanité à réfléchir au pouvoir imprévisible de la haine quand elle conquiert le cœur de l'homme ». Nous n'avons pas entendu le Pape se fondre dans de telles effusions compassées et émues en faveur des enfants de Gaza. Nous n'avons nulle part entendu quelqu'un auprès du Vatican parler de « haine » ni de son « pouvoir imprévisible ». Si le fait de nier l'Holocauste ou du moins, d'en tempérer l'ampleur et les chiffres, est systématiquement assimilé à de l'antisémitisme, cela prouve que le vieux contentieux judéo-chrétien, depuis « La passion du Christ » est trop compliqué, trop profond, historiquement incontestable. Mais jusque-là, le rapprochement s'est toujours fait au détriment des Musulmans, attisant, ainsi, les conflits de religions et cultivant l'islamophobie. Elle ne saurait cependant éternellement se faire sur le dos d'un peuple palestinien qui est en train de subir quelque chose de pire que les chambres à gaz. Le Pape vient d'occulter tout cela...