Il ne pouvait pas y avoir de surprise en ces huitièmes de finales tant les forces en présence étaient égales. Seul l'E.O.Sidi Bouzid pouvait nous fournir la sensation. Or, il s'est trouvé que l'Espérance n'a ni joué avec le feu, ni d'un autre côté assommé son modeste adversaire. Un but dans chaque mi-temps sans trop forcer. La qualification de l'Espérance fut donc sans histoire. Comme prévu, le terrain n'a pas donné un avantage décisif à ceux qui recevaient. Ceux-ci ont même perdu deux fois sur trois. Seule l'Etoile a profité de cet avantage théorique, elle, qui par les temps qui courent ne tenait pas tant à jouer chez elle. Mais l'ESHammam-Sousse et El Gaouafel tenaient à tirer profit de cet atout logistique. Hélas ! ils ont dû quand même céder devant plus fort qu'eux. Les Hammamis ont réussi à marquer deux buts, mais à chaque fois c'était pour égaliser ou réduire le score, car, l'USMonastir était décidée hier, à aller vers les quarts et pour cela elle n'a pas cessé de prendre le match en mains. Il en fut de même pour le CABizertin qui obligea même El Gaouafel à adopter le contre comme principale arme, ce qui était insuffisant. Dans l'ensemble, ce tour a eu le visage d'une journée moyenne de championnat plutôt que de Coupe. D'ailleurs, toutes les rencontres n'ont duré que 90 mn et à l'exception de l'E.N.A.Mateur qui a réussi son unique but à Ben Guerdane au cours du temps perdu de la première mi-temps. Aucune sensation donc, mais une majorité de victoires à l'extérieur. Seuls, en effet, l'Etoile, dimanche et le CSSfaxien, samedi, ont gagné à domicile. Ce dernier a réussi le plus gros score, mais il est vrai que Jendouba avait la tête ailleurs que dans la Coupe. Bravo pour l'ASGabès qui est monté jusqu'à Mellassine pour arracher son billet de passage. Bravo, aussi, à l'E.N.A.Mateur qui, après tant d'années passées à l'ombre est descendue jusqu'au fin fond du sud pour nous rappeler à son bon souvenir. On attendra encore quelques jours pour connaître qui du Club Africain ou de l'O.Béja sera le sixième club de la Ligue I à composer l'avant dernier carré pour les choses sérieuses.