Tunis-le Temps-La victime, avait déclaré dans sa plainte qu'ayant eu l'intention d'acheter une motocyclette, elle rencontra un jeune homme qui se déclarait connaisseur en matière de bécanes et qui lui promit de ce fait de lui trouver une moto en bon état. Quelque jours plus tard, il rencontra le quadragénaire pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il lui avait trouvé une moto à vendre, en bon état pour le prix de 2100 dinars. Le bonhomme lui remit 200 dinars à titre d'avance, et convint avec lui de concrétiser l'opération avec le vendeur, le lendemain, en complétant les 1900 dinars qui restaient dus. Ils se rencontrèrent au jour convenu, le jeune homme l'accompagna sur sa moto. Mais au lieu de ce rendre chez le vendeur, le jeune homme prit un autre chemin et arrivé à un endroit isolé, il devint très agressif. Sous la menace, il dépouilla le pauvre homme des 1900 dinars qu'il avait préparés, pourtant à titre de complément pour acheter la moto tant espérée, avec en rab, le téléphone portable de la victime. Il fut aidé par son frère qui vint le rejoindre à l'endroit où il entraîna la victime, afin de lui prêter main-forte. Celle-ci porta plainte contre cet le malfrat et son complice, en ne manquant pas de donner leurs signalements à la police. Arrêtés, ils reconnurent le vol, niant en bloc tous les autres chefs d'inculpation, à savoir la menace et la violence. L'auteur principal, nia avoir délesté la victime de la somme de 1900 dinars, et qu'il ne lui avait jamais proposé l'achat d'une moto pour la somme de 2100 dinars. L'avocat de la défense plaida l'absence de preuves concernant la violence et les manœuvres frauduleuses, les faits ne constituant qu'un vol simple. Le tribunal mit l'affaire en délibéré.