La lecture de l'article « la nécrose », de monsieur Raouf Khalsi sur « Le Temps » du mardi 31/01/2007 m'a laissé espérer une réaction de la part de la tutelle. Devant l'inertie habituelle je m'interroge : Monsieur Yassine Boudhina peut-il être président de la FTHB ? A mon avis : non. Non pour les raisons suivantes : il n'a ni le profil ni l'envergure comme si bien dit par L.L. in Tunis Hebdo page 20 de ce lundi 19/02/2007. -Il n'a jamais été joueur et s'il a été dirigeant de club, de Ben Arous, cela l'a été de plus bas de l'échelle et c'est tout à son mérite (seau, éponge, sucre et citrons à la mi-temps) à responsable d'équipe, jamais en tant que président. -un petit niveau scolaire, conforté par une discutable attestation professionnelle de technicien, acceptée par les services du ministère du Sport pour lui permettre de passer l'écueil de l'obligation d'avoir au moins le baccalauréat pour être éligible à une fonction de membre fédéral... -une carrière professionnelle modeste, il n'a jamais atteint les postes de direction et de commandement et n'a donc pas pu acquérir une culture juridique, financière, marketing et linguistique pour compenser ce qu'il n'a pu apprendre à l'université. Seul le sport et le handball, en particulier, lui ont permis de sortir de l'anonymat et d'atteindre le poste de vice-président, plafond qu'il n'aurait jamais dû dépasser. Pour notre malheur on lui confié de diriger la maison handball et trois mois ont suffit pour démontrer son incompétence à cette fonction. Le résultat de la Coupe du monde en Suède n'est pas significatif car Yassine Boudhina n'avait pas eu le temps de modifier et de « casser » ce qui a fait la force du HB Tunisien : les choix objectifs hors de toute complaisance, la modestie, le culte du travail dans l'ombre, la solidarité, la prédominance du groupe, la concentration, le respect de l'autre, loin de la « cour » des « plumes et des caméras courtisanes, partisanes et complices », loin des membres fédéraux qui n'ont rien à faire avec les équipes nationales surtout pendant les compétitions. Non, Yassine Boudhina ne peut et ne doit pas être président de la FTHB car il ne peut s'élever ni diriger autrement qu'en appliquant la seule méthode qu'il connaît : celle de la carotte et du bâton : avantages de toutes sortes pour ceux qui approuvent ses actes et faits, mise à l'écart, et calomnies pour ceux qui osent le contredire ou qui ont une indépendance d'esprit. Il ne peut être un exemple pour les autres. Comment pouvions nous faire de bons résultats alors que Wissem Hmam a en toute impunité à Hannibal TV, pendant le stage de Aïn Draham, émis des avis mitigés (bruits de bouche à l'appui) sur ses collègues de l'E.N et même sur Sobhi Sioud et Patrice Canayer. La déroute de 2007 a prouvé que le système Boudhina est mauvais : les joueurs ont besoin de calme et de concentration et non d'une horde jacassante autour d'eux. Sead Hassenefendic l'a compris , il a essayé de protéger ses joueurs en Allemagne en décrétant le huis-clos aux entraînements puis a laissé faire. L'éviction de Y. Boudhina est, aujourd'hui, d'autant plus nécessaire qu'il veut officiellement faire de Mourad Saied son trésorier. Il est impératif et urgent que le ministère l'en empêche. On doit cesser d'appliquer la politique de l'autruche. Mourad Saied, quoique comptable et non expert comptable, comme il le prétend doit être écarté de l'argent. La raison étant un secret de polichinelle connu de tous ; bureau fédéral, medias, dirigeants de clubs et joueurs surtout natifs du Cap-bon et... inspection du ministère. D'ailleurs, Taoufik Boussâada, honnête homme, a démissionné de ses fonctions de trésorier par crainte de voir sa responsabilité engagée du fait de l'adjoint qui lui a été imposé. Il faut enquêter d'urgence : sur le choix de l'agence Eva Tours qui a eu sur la seule décision de Y. Boudhina le monopole de l'opération CM 2007, sur le paiement des frais de déplacement et de séjour en Allemagne des membres fédéraux et des journalistes amis et de sbires de l'acabit de « monsieur Tachlila », il faut vérifier la qualité des factures et justificatifs du séjour de l'équipe nationale, il faut faire un inventaire sérieux des stocks de la fédération et des bénéficiaires réels des vêtements de ville du sponsor « blue Island », voir aussi combien à coûté la cérémonie de remise de médailles organisée à la gloire de Y. Boudhina ? Etait-ce le momment ? En avions-nous réellement les moyens ? Où sont les sponsors promis par Y. Boudhina ? Lui qui a clamé sur tous les toits avant le championnat du monde que les contrats des sponsors devaient être annulés ou révisés à la hausse. L'amitié du cher président de l'IHF Hassen Mustapha, rival (sportif) depuis toujours de la Tunisie, dont se prévaut Yassine Boudhina ne doit pas influencer nos décisions. D'ailleurs, cette amitié est-elle réelle ? Ou, est-elle intéressée ? Quelle assistance a-t-il apporté à son « ami » lorsque les membres de l'Union arabe de HB ont à Tunis (comble de la honte) en 2005 enlevé à Y. Boudhina la présidence de la commission des compétitions alors qu'il briguait carrément la présidence de l'UAHB. Y. Boudhina a-t-il à ce moment seulement eu la dignité de démissionner ? (d'ailleurs accepter actuellement depuis 5 mois le poste de président intérimaire de la FTHB, montre aussi son manque de dignité et sa soif de titre de président). Est-ce que ce que monsieur Hassen Mustapha a fait pour l'Allemagne en 2007, en a-t-il fait le quart pour la Tunisie en 2005 ? N'aurait-il pas pu s'il l'avait vraiment voulu, nous protéger contre un arbitrage volontairement hostile ? Après que toutes les personnes consultées pour la présidence ont toutes mis pour condition de travailler sans Yassine Boudhina et ses amis, il ne faut plus hésiter : que cesse cette mascarade... le handball tunisien à besoin de sang neuf. Il faut écarter définitivement et sans complaisance tous ceux qui nuisent , tous ceux qui nous ont amenés à cette honteuse 11ème place. On veut nous faire oublier qu'avant 2005 : nous étions déjà 10ème en 2001 et médaille d'argent derrière la Croatie aux JM de Tunis (avec Sayed Ayari et Saïd Amara). Avons-nous oubliés le match contre l'Allemagne en 2001, avons-nous oubliés nos victoires au tournoi Ripolin et à celui de la ville de Tunis avec Zoran pour entraîneur. Le handball tunisien ne doit rien à monsieur Boudhina. Rappelons-nous : chaque fois qu'il a été à la fédération, il n'y a eu que des campagnes de dénigrement contre ses adversaires suivies de dissolutions, des problèmes et des mauvais résultats. Où cela nous mène-t-il d'avoir une fédération conduite depuis 5 mois par un intérimaire qui, ni sur le plan national ni international, n'est représentatif de la Tunisie ?