Dans la présente affaire, le jeune homme était loin d'imaginer qu'il allait être lâchement agressé par un inconnu. Il était dans son appartement, lorsqu'il entendit la sonnette d'alarme de sa voiture. Sortant pour découvrir ce qui se passait, il fut surpris par deux inconnus disputaient auprès de sa voiture. Il essaya d'intervenir pour les clamer et se présenta comme un agent de police. Mais passant outre, l'un des deux antagonistes et sans crier gare, porta un coup de couteau au jeune homme. Le voyant, s'affaisser sur le trottoir, l'agresseur prit la fuite. Les passants qui se rassemblèrent autour de la victime, la transportèrent à l'hôpital où on lui prodigué des soins intensifs pour le sauver d'une mort certaine. L'agresseur ne tarda pas à être arrêté par les agents de la police qui l'ont déféré au parquet. Il a été inculpé de tentative d'homicide volontaire. Il a comparu, devant la Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis et fut condamné à huit ans de prison ferme. L'accusé interprète à l'appel, et a comparu de nouveau devant la chambre criminelle de la cour de Tunis pour répondre à son forfait. A l'audience, il déclara que le jour des faits il se rendit avec son ami dans au café de son quartier pour siroter une boisson. Après avoir longuement devisé et alors que la nuit commençait à tomber ils quittèrent les lieux pour rentrer. Chemin faisant, les deux hommes furent abordés par un inconnu qui leur demanda un dinar. Devant le refus courtois de l'un d'eux puisqu'il n'avait pas la dite somme, l'inculpé en colère, lui donna une gifle retentissante. La réaction du jeune homme agressé a été instantanée puisqu'il la lui rendit avec plus de vigueur. Et c'est ainsi qu'une dispute éclata entre les deux jeunes hommes et qui dégénéra en une tentative de meurtre. Faisant toutefois part de ses regrets, affirmant qu'il n'avait pas l'intention de blesser la victime, mais il avait agi sous l'emprise de la colère. Son avocate affirma qu'il n'y avait pas de rancunes ou de conflits entre les deux hommes, arguant que l'accusé ne restait pas souvent dans son quartier. Elle sollicita du tribunal de considérer les faits comme constituant des blessures graves et non une tentative de meurtre. L'affaire a été mise en délibéré.