* ESS/EST (0-3) : La grande détermination des –Sang et Or- L'Espérance Sportive de Tunis et le Club Sportif Sfaxien disputeront la finale de la coupe de Tunisie après avoir battu respectivement le Club Olympique de Kélibia et l'Etoile Sportive du Sahel. Une issue logique à Kélibia malgré les difficultés et une réhabilitation des "Sang et Or" qui se sont admirablement rachetés à Sousse après avoir été éliminés de la course au titre de champion par cette même Etoile...
Des sueurs froides pour les "Noir et Blanc". A Kélibia, le Club Sportif Sfaxien s'est imposé devant le Club Olympique de Kélibia dans un match à rebondissements et qui a nécessité le recours au tie-break. Les Kélibiens n'ont pas à rougir de cette défaite mais ils regretteront certainement ce manque de régularité dans le rendement qui leur a joué un bien mauvais tour. Les hommes de Mohamed Mselmani remportèrent les deux premiers sets sur le score de 25à22 et 25à17 grâce à une volonté de fer et aux jeunes qui se sont remarquablement comportés bloquant les issues au duo Fehri/Karamosli. Ces deux derniers ne purent que constater les dégâts au cours de ces deux premières manches, mais ils ont su réagir et remettre les pendules à l'heure en reportant les deux set suivants avec facilité. Les résultats de ces deux sets témoignent de la supériorité des protégés de Hamadi Kerkeni qui s'imposèrent sur le score de 25à17 et 25à21. A deux sets de chaque côté, le match était relancé et c'est l'expérience des"Noir et Blanc" qui a fait la différence au cours du tie-break qu'ils remportèrent sur le score de 15à11. On ne manquera pas de signaler la bonne prestation de Mâalla chez les visiteurs. C'est un élément à suivre, perfectible et l'un des meilleurs à son poste en Tunisie. Côté Kélibien, les Fathalli, Kadhi, Bahri, Hlel et le passeur Mrabet n'ont guère démérité. Ils ont réussi à tenir la dragée haute aux "noir et Blanc" beaucoup plus rompu à ce genre de rencontre. Les dirigeants kélibiens doivent sérieusement penser à les encadrer un peu plus car dans une région balnéaire comme celle de Kélibia, il est difficile de ne pas céder aux tentations de la vie nocturne et de suivre le rythme de vie d'un sportif d'élite.
L'Etoile jette l'éponge. A Sousse, l'Etoile n'a pu rééditer ses dernières sorties face à cette même Espérance. En effet, les protégés de Hichem Ben Romdhane se sont inclinés en trois petits sets sans avoir eu la possibilité de réagir. Ils s'inclinèrent sur le score de 25à17 et 25à21 au cours des deux premiers sets et cédèrent le troisième sur le score de 23à18. En fait, c'est l'arbitre de la rencontre Jamil Triki qui a du écourter les débats puisqu'il lui était impossible de continuer à arbitrer la rencontre étant devenu la cible des supporters étoilés. Les projectiles fusèrent de tous les côtés même durant le deuxième set que le référée du match a dû arrêter pour demander au capitaine étoilé de calmer les esprits des supporters locaux... Une fin en queue de poisson à Sousse avec une qualification plus que méritée des "Sang e Or" qu'on savait capable de s'imposer. Elle se donne le droit de disputer la finale de la coupe de Tunisie face au Club Sportif Sfaxien. C'est la finale rêvée entre les deux meilleures formations du pays. On s'attendait à les voir en finale du championnat mais l'Etoile avait un avis contraire. Quoi qu'il en soit, en coupe ou en championnat, la confrontation entre "Sang et Or" et "Noir et Blanc" promet d'être intense et spectaculaire et c'est tant mieux pour les supporters des deux côtés. Mourad AYARI ---------------------------------------- ESS/EST (0-3) : La grande détermination des –Sang et Or- Détail des sets : (17/25), (21/25), (18/23) match arrêté Les -Sang et Or- ne pouvaient pas pour cette demi-finale rater le rendez-vous. Défaits à deux reprises en une seule semaine par des Etoilés qui ont choisi le bon moment pour se réveiller, anéantissant les ambitions de leurs adversaires de conserver leur titre de champion, ils sonnent la révolte et abordent la rencontre déterminés à ne pas rater complètement leur saison. Ainsi les Karamosli, Belaid, Ben Brik, Becheikh, Brinis, Ben Tara, Chkili et Msalmani et autres Hamzaoui et Guermti avaient à cœur de se racheter et pour ce faire, ils ont mis la pression sur leur vis-à-vis dès l'entame de la rencontre. La domination « Sang et Or » se confirmait à la fin du premier set quand les coéquipiers de Belaid mirent l'accélérateur bloquant le compteur des Etoilés à 17 pour le clore par 8 points de différence (17-25). Avec le démarrage du second set commençait les troubles et les jets de projectiles du public contraignant l'arbitre à arrêter le match alors que les protégés de Ben Romdhane menaient par (2-1). Les responsables étoilés intervenaient pour remettre rapidement les choses en ordre et au set de reprendre avec un léger avantage des locaux jusqu'au 12ème points. Mais bien vite le mur à deux des Espérantistes précis dans ses contres et leur bonne réception leur firent boucler la seconde manche par (21-25). Nous pensions que les Etoilés allaient sortir de leur torpeur et réagir au 3ème set, ce fut, d'ailleurs, le cas pour les 7 premiers points qu'ils glanèrent alors que leur adversaire du jour n'en réussit que deux. Mais bien vite la hargne, l'application, la concentration et le métier des Espérantistes refaisaient surface leur permettant de prendre le dessus (13-15). Les deux temps morts demandés par Hichem Ben Romdhane, la forme de Garci ne parvenaient aucunement à renverser la tendance. Une équipe était manifestement plus brillante que l'autre et elle s'appelait l'EST. Le public étoilé ne s'y trompait pas et ses manifestations de colère ne réussirent qu'à arrêter la rencontre avant son terme alors que les hôtes étaient à deux points de la victoire et de la qualification (18-23). De toutes les façons, la physionomie de la rencontre ne laissait aucunement présager un renversement de situation. Les Espérantistes étaient dans un grand jour et décidés à aller jusqu'au bout de leur intention. L'arbitre et le commissaire ont rédigé leur rapport et le bureau de la FTVB se réunira bientôt pour statuer sur cette affaire mais on va plutôt vers le résultat acquis sur le terrain.